Analyse 8/12, merci les clubs belges

Dirk Diederich
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8/12, merci les clubs belges
Photo: © SC

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Genk, le Standard, Anderlecht et Bruges viennent de donner un nouveau coup de boost au coefficient européen des clubs belges. Ne boudons pas notre plaisir

Genk a prouvé que les vérités d'un jour ne sont pas nécessairement celles du lendemain. Ridicule, stupide, hébétée et pitoyable à Stamford Bridge, la phalange de Mario Been a retrouvé l'ABC du foot quinze jours plus tard au match retour face à des Blues peut-être un peu trop suffisants et imbus d'eux-mêmes, Mais les champions de Belgique ont eu le coup de rein nécessaire et le sursaut de dignité qu'il fallait pour rappeler que la Jupiler League n'était pas un mouroir pathétique où croupissent des clubs en phase terminale de médiocrité.

Le Standard s'est relancé et en déplacement qui plus est. Certes, la manière n'est pas encore au rendez-vous, mais en attendant, les Rouches sont le dernier ténor à être encore en lice sur les 3 fronts (championnat, coupe et Europa League). La patience pronée par Jean-François De Sart et José Riga pour agaçante qu'elle puisse paraitre devient un argument de plus en plus convaincant.

Le Sporting d'Anderlecht survole l'Europa League (12/12, Suarez meilleur buteur et Canesin meilleur donneur d'assist de l'Europa League) comme il survole pour le moment la compétition domestique. Contre un Sturm qui tenait plus de la bise que de la tempête,  les mauves ont déroulé, malgré les absences de Biglia et de Mbokani. C'est rassurant pour l'avenir. Ils ont un noyau qui leur permet d'envisager l'avenir en un rose violacé.

Le Club de Bruges reste également en lice après son match nul arraché à Birmingham (D2 anglaise). Les Blauw en Zwart se sont à nouveau fait remonter un avantage de deux buts. Passé l'enthousiasme du début de saison (nouvelle direction, nouvelle équipe, nouvelles ambitions), les Brugeois sont en train de comprendre qu'un onze solide et cohérent ne se construit pas en deux coups de cuiller à pot. L'impatience est mauvaise conseillère. Dans ce contexte instable, saluons pourtant l'éclosion de Thomas Meunier qui a encore inscrit jeudi soir un but de toute beauté.

Nos clubs ont donc signé un 8/12, soit une moyenne de 66%. C'est une bonne grosse satis'!

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