Nicaise : "Radzinski m'a tuer"

Dirk Diederich
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Nicaise : "Radzinski m'a tuer"
Photo: © SC
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Battant, fort en gueule, mais le maillot toujours mouillé et le verbe juteux, Benjamin Nicaise a donné sa version des faits sur son renvoi dans le noyau B du Lierse.

 Dans une interview accordée à la Gazette des Sports, Benjamin Nicaise n'y est pas allé avec des pincettes. Il le dit d'ailleurs volontiers qu'il ne sera jamais un fonctionnaire du foot, un mercenaire du foot qui ferme sa gueule du moment que le chèque tombe en fin du mois. 

L'ancien Dragon, c'est la passion du foot qui vous lance dans des tacles improbables, parfois audacieux, parfois ratés. C'est pour ça que pas mal d'entraineurs l'aiment bien. Michel Preud'homme le voulait à Twente. Il fut l'une des pièces maitresse du Mons d'Albert Cartier. 

Selon sa version des faits, seul quatre joueurs du Lierse ont tout fait pour le reléguer dans le noyau B. "Gunther Thiebaut, Jurgen Cavens et Garry De Graef. Ils ont beaucoup d’influence. Ce sont eux qui ont obtenu le renvoi d’Aimé Anthuenis. Ils font peur aux jeunes du groupe. Regardez Dequevy. C’était un mec super bien coté la saison passée mais il est méconnaissable au Lierse. Son talent est pourtant toujours bien là..." balance Nicaise.

Revenant sur les faits, il les relativise à nouveau, banalisant même l'incident. "Je suis un joueur à problème à partir du moment où tout le monde ne se bat pour gagner. Des bagarres dans un club de foot, cela arrive partout. Au Standard, j’ai vu de sacrées empoignades, notamment une fois entre Jovanovic et Bolat dans le car (NDLR: au retour d’un déplacement européen, les vêtements des deux joueurs avaient même été déchirés) mais on ne renvoyait pas dans le noyau B pour autant. Si les mecs se retrouvaient dans le noyau B après chaque bagarre, le championnat de réserves, ce serait le Calcio. (sic)".

Retrouvez l'interview complète dans la Gazette des Sports de ce jour.
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