Interview Trésor Diowo, le nouveau Léopard de Tubize!
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Trésor Diowo, le défenseur de l'AFC Tubize, vient de recevoir une convocation de la Fédération Congolaise de Football pour le prochain stage de l'équipe nationale qui se déroulera en Autriche. Walfoot l'a rencontré avant son départ.
Trésor Wetshi Emongo Diowo est un joueur attachant doublé d'un gentleman. Formé au RSC Anderlecht, le défenseur de l'AFC Tubize a connu un parcours chaotique avant d'aboutir au stade Edmond Leburton. Son CV renseigne en effet plusieurs clubs dont le Brussels, l'Union et La Gantoise pour ne citer que les principaux. Débarquant en début de saison chez les Sang et Or, armé de son talent certain, de sa patience et surtout de son sourire, Trésor Diowo est parvenu à faire son trou à Tubize. Joueur polyvalent, il a régulièrement joué avec un égal bonheur les dépanneurs de service au sein de l'effectif dirigé par Felice Mazzu. Lors du second tour, il aura évolué à peu près à toutes les places, sauf celle de gardien. Et ses prestations ne sont pas passées inaperçues puisque la Fédération Congolaise de football l'a invité à participer aux côtés de stars comme Dieumerci Mbokani (Standard), Lua Lua (Olympiakos), Shabani Nonda (Galatasaray) et Herita Ilunda (West Ham) au stage des Léopards en Autriche, stage durant lequel le Congo affrontera l'Arabie Saoudite et la Corée du Nord. Avant son départ mardi prochain, Walfoot l'a rencontré.
Tout d'abord ce qui frappe immédiatement, c'est la fierté sincère qu'éprouve Trésor Diowo vis-à-vis de cette première sélection en équipe nationale du Congo. " C'est vraiment important pour moi, c'est une immense fierté que de pouvoir représenter sa nation. C'est une responsabilité nouvelle, je donnerai le meilleur de moi-même pour honorer la confiance des sélectionneurs".
Bout-en-train incomparable, la bonne humeur en bandouillère, le défenseur tubizien revient pour nous sur la saison passée des Sang et Or. " Nous avons connu une saison avec des hauts et des bas. Mais c'est comme dans la vie de tous les jours. Nous avons rempli notre contrat : le maintien. A présent, il nous faut penser sans plus attendre au futur".
La saison de Diowo avait pourtant commencé sur un mode mineur. Au sein d'une des meilleures défenses du championnat, la concurrence était rude, ce qui réduisit le temps de jeu de Trésor à une portion congrue : "Mais j'ai continué à travailler, j'avais des objectifs clairs en tête, cela m'a aidé à ne pas perdre le nord. Ensuite, il y a la confiance du coach, le travail de l'ensemble du staf et le soutien de mes équipiers qui m'ont permis de réaliser mes ambitions".
De fait, lors du second tour, le néo-Léopard ne quitta plus guère le onze de base de Felice Mazzu au point d'attirer l'attention des sélectionneurs congolais... et partant de le priver de vacances après une saison pourtant éprouvante nerveusement "C'est les aléas du métier. Mais ça ne me gêne pas, car c'est le plus beau métier du monde. C'est ma passion. Cette sélection, c'est donc tout, sauf une corvée".
Dans la discussion, on sent pointer cependant une pointe d'amertume quand il cite le nom du coach de l'AFC. "La décision de son éviction a affecté toute l'équipe, car tant sur le plan humain que professionnel, Felice Mazzu nous a vraiment apporté beaucoup de choses. J'espère vraiment qu'il retrouvera rapidement une équipe à coacher".
Son excellent second tour et sa sélection en équipe nationale pourraient attiser des convoitises et le mener vers d'autres cieux. Pourtant, Diowo se voit encore tubizien la saison prochaine. "J'y suis sous contrat jusqu'en 2012. Je me sens bien au sein de ce club. J'aimerais donc poursuivre le travail effectué cette saison avec comme objectif de pouvoir disputer le tour final en fin de saison".
Avant de nous quitter, il était impossible de ne pas aborder la prochaine coupe du monde de football qui a lieu en Afrique du Sud. Et même si ni la Belgique, ni le Congo n'y participeront, on sent l'homme concerné, voire même plus. "Pour moi qui suis originaire d'Afrique, il y a d'abord la fierté que cet événement médiatique se déroule sur le continent africain. Mais je le suivrai surtout parce qu'en tant que footballeur, il m'intéresse évidemment".
Et quand on l'interroge sur ses équipes préférées, la réponse ne se fait pas attendre : "La Côte d'Ivoire et le Brésil. Mais bon, dans le top 3, je miserais sur le Brésil, l'Espagne et une équipe africaine".
Du côté de Walfoot, promis-juré, comme échauffement à la Coupe du Monde, on suivra de près les prochains matchs des léopards du Congo.
Tout d'abord ce qui frappe immédiatement, c'est la fierté sincère qu'éprouve Trésor Diowo vis-à-vis de cette première sélection en équipe nationale du Congo. " C'est vraiment important pour moi, c'est une immense fierté que de pouvoir représenter sa nation. C'est une responsabilité nouvelle, je donnerai le meilleur de moi-même pour honorer la confiance des sélectionneurs".
Bout-en-train incomparable, la bonne humeur en bandouillère, le défenseur tubizien revient pour nous sur la saison passée des Sang et Or. " Nous avons connu une saison avec des hauts et des bas. Mais c'est comme dans la vie de tous les jours. Nous avons rempli notre contrat : le maintien. A présent, il nous faut penser sans plus attendre au futur".
La saison de Diowo avait pourtant commencé sur un mode mineur. Au sein d'une des meilleures défenses du championnat, la concurrence était rude, ce qui réduisit le temps de jeu de Trésor à une portion congrue : "Mais j'ai continué à travailler, j'avais des objectifs clairs en tête, cela m'a aidé à ne pas perdre le nord. Ensuite, il y a la confiance du coach, le travail de l'ensemble du staf et le soutien de mes équipiers qui m'ont permis de réaliser mes ambitions".
De fait, lors du second tour, le néo-Léopard ne quitta plus guère le onze de base de Felice Mazzu au point d'attirer l'attention des sélectionneurs congolais... et partant de le priver de vacances après une saison pourtant éprouvante nerveusement "C'est les aléas du métier. Mais ça ne me gêne pas, car c'est le plus beau métier du monde. C'est ma passion. Cette sélection, c'est donc tout, sauf une corvée".
Dans la discussion, on sent pointer cependant une pointe d'amertume quand il cite le nom du coach de l'AFC. "La décision de son éviction a affecté toute l'équipe, car tant sur le plan humain que professionnel, Felice Mazzu nous a vraiment apporté beaucoup de choses. J'espère vraiment qu'il retrouvera rapidement une équipe à coacher".
Son excellent second tour et sa sélection en équipe nationale pourraient attiser des convoitises et le mener vers d'autres cieux. Pourtant, Diowo se voit encore tubizien la saison prochaine. "J'y suis sous contrat jusqu'en 2012. Je me sens bien au sein de ce club. J'aimerais donc poursuivre le travail effectué cette saison avec comme objectif de pouvoir disputer le tour final en fin de saison".
Avant de nous quitter, il était impossible de ne pas aborder la prochaine coupe du monde de football qui a lieu en Afrique du Sud. Et même si ni la Belgique, ni le Congo n'y participeront, on sent l'homme concerné, voire même plus. "Pour moi qui suis originaire d'Afrique, il y a d'abord la fierté que cet événement médiatique se déroule sur le continent africain. Mais je le suivrai surtout parce qu'en tant que footballeur, il m'intéresse évidemment".
Et quand on l'interroge sur ses équipes préférées, la réponse ne se fait pas attendre : "La Côte d'Ivoire et le Brésil. Mais bon, dans le top 3, je miserais sur le Brésil, l'Espagne et une équipe africaine".
Du côté de Walfoot, promis-juré, comme échauffement à la Coupe du Monde, on suivra de près les prochains matchs des léopards du Congo.
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