Cinq choses à savoir sur César Huerta, premier gros coup d'Olivier Renard à Anderlecht

Cinq choses à savoir sur César Huerta, premier gros coup d'Olivier Renard à Anderlecht
Photo: © photonews

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Olivier Renard semble tout proche de réaliser son premier transfert en tant que directeur sportif du RSC Anderlecht. Mais qui est César Huerta, qui devrait arriver des Pumas UNAM de Mexico ?

Tout proche de rejoindre... Liverpool

Si César Huerta (24 ans) débarque bel et bien au Lotto Park (à l'heure actuelle, des sources mexicaines et notamment ESPN affirment que son choix n'est pas encore fait), ce sera un gros coup de la part de Renard, et on peut le déduire rien qu'aux prétendants de l'ailier mexicain. En effet, l'été dernier, Huerta était tout proche de rejoindre Liverpool.

"Ma valise était prête, mais il y a eu un problème. Je sais que c'est un train qui peut ne passer qu'une fois, mais si je continue, d'autres opportunités se présenteront", relativisait Huerta en septembre dernier, lors d'un rassemblement de l'équipe nationale mexicaine. Le "problème" qui a empêché la signature du joueur des Pumas à Liverpool : en raison d'un manque de place pour un joueur extra-communautaire de plus, les Reds auraient dû prêter Huerta dès son arrivée, ce qui a fait capoter le deal. 

Un ailier virevoltant aux statistiques très intéressantes

L'arrivée de César Huerta peut un peu surprendre, car Anderlecht n'a pas forcément "besoin" d'un renfort sur l'aile gauche actuellement. Francis Amuzu est toujours là, Samuel Edozie progresse bien et Thorgan Hazard fait son retour ce soir - même s'il aura besoin de temps avant d'être à 100%. Mais Olivier Renard anticipe, bien sûr.

En effet, Amuzu est cité sur le départ à chaque mercato - et se blesse souvent - tandis qu'Edozie est prêté sans option d'achat. En amenant le virevoltant Huerta dès cet hiver, il lui laisse le temps de s'acclimater au championnat. Le Mexicain présente des chiffres impressionnants : 20 goals et 15 assists en 87 matchs avec les Pumas, et déjà trois buts avec la sélection du Mexique. 

Un grand objectif : le Mondial 2026 

César Huerta pèse certainement avec beaucoup de prudence les pour et les contre au moment de choisir dans quel club lancer sa carrière européenne. En effet, le Mexicain a un grand objectif en tête, qu'un mauvais choix pourrait faire capoter : la Coupe du Monde 2026, qui se déroulera en partie à la maison.

Ses performances avec les Pumas UNAM font presque oublier que le début de carrière de Huerta a été assez chaotique, enchaînant les prêts souvent peu réussis. Avec son club formateur, le Chivas de Guadalajara, il a disputé 39 matchs pour un seul petit but et un seul assist : des chiffres faméliques.

Tout s'est accéléré en 2022, quand il est arrivé libre aux Pumas : sa valeur marchande était alors d'un million d'euros seulement. Les choses ont été très vite dans un sens : elles peuvent aller très vite dans l'autre, car évoluer en Europe n'est pas synonyme de sélection au Mexique, où les joueurs "locaux" sont très appréciés. Jusqu'à présent, César Huerta est titulaire régulier avec El Tri, mais manque peut-être d'un match référence, ses seuls buts ayant été inscrits en amical. 

Lisandro Magallan peut lui parler d'Anderlecht 

Dans sa carrière, pour le moment entièrement disputée au Mexique, César Huerta a pourtant déjà connu un ancien du RSCA - et l'a même bien connu. Il a en effet disputé 50 matchs aux côtés de Lisandro Magallan depuis 2023. Le défenseur argentin a signé aux Pumas en juillet 2023, après un bref passage à Elche.

Le passage de Magallan à Anderlecht n'a pas forcément marqué les esprits, mais le joueur prêté par l'Ajax Amsterdam n'a pas non plus laissé de mauvais souvenirs à Neerpede et au Lotto Park. En 30 matchs, il est loin d'avoir commis autant d'erreurs que, par exemple, Zanka depuis son arrivée. Insuffisant pour que le Sporting mette la main à la poche, mais certainement suffisant pour que Magallan puisse recommander à César Huerta d'opter pour Bruxelles au moment de faire son choix...

"El Chino", un surnom typiquement mexicain 

Comme Mathias "Zanka" Jorgensen, César Huerta est affublé d'un surnom : "Chino", ou "El Chino". Pas au point de floquer ce nom sur son maillot, mais le joueur des Pumas est assez souvent appelé "Chino" Huerta. Un drôle de surnom car "Chino" signifie Chinois, et César Huerta n'a pas vraiment de traits asiatiques.Ce surnom vient en réalité... des cheveux bouclés du joueur, et d'un terme hérité de la période coloniale durant laquelle, au Mexique, la société était divisée en plusieurs castes.

Il y avait les "Espagnols", soit les colons, les "Indiens" (indigènes d'Amérique Centrale) et les "Noirs", esclaves venus d'Afrique. Les "mulâtres" étaient les enfants des "Espagnols" et des "Noirs" ; à leur suite, si ces mulâtres avaient des enfants avec des "Indiens", ceux-ci étaient appelés "Chinos" (Chinois), pour une raison imprécise. Souvent, ces "Chinos" avaient les cheveux crêpus et bouclés, ce qui a amené, aujourd'hui, au terme "Chino" pour désigner les personnes aux cheveux de ce type ! 

 

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