Tom Saintfiet raconte son expérience avec Trinité-&-Tobago: "Absolument pas professionnels"
Photo: © Photonews
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Après 35 jours à peine, notre compatriote Tom Saintfiet a été mis à la porte de la sélection trinidadienne. Lui qui a bourlingué partout a pourtant été fort surpris de ce qu'il a vécu dans les Caraïbes...
Tom Saintfiet (43 ans) a déjà roulé sa bosse dans des pays aussi exotiques que la Namibie, le Zimbabwe, l'Ethiopie, le Yémen, le Malawi, le Togo et le Bangladesh. Début décembre, il a entamé une nouvelle aventure avec Trinité & Tobago... pour à peine plus d'un mois. "Je m'attendais à quelque chose de professionnel, ce n'était pas le cas", nous explique-t-il.
Les Caribéens ont connu la plus belle page de leur histoire footballistique sous Leo Beenhakker, en 2006, quand ils ont été à la Coupe du Monde allemande. Et le pays espère se qualifier pour 2018. "Sur papier, Trinité & Tobago a de bons joueurs", estime Saintfiet. "Malheureusement, les pros qui jouent à l'étranger, je ne les ai jamais vus!".
Des problèmes de papiers, de passeports, de régularisation, dans les feuilles de match...
Une organisation non-professionnelle
"Fin décembre, j'ai organisé un stage au Nicaragua, mais je n'avais pas de team-manager... Résultat: sur les trente joueurs appelés, dix-sept ne sont pas venus!", déplore Saintfiet. "Les joueurs connus, comme Hyland de Westerlo ou Levi Garcia de l'AZ , n'ont pas été libérés par leur club... d'autres n'ont même pas été contactés! C'est le travail d'un team-manager. Finalement, j'ai fait ce stage avec des jeunes. Dans un pays comme Trinité & Tobago, quand un joueur manque à l'appel, il n'y a pas le réservoir pour le remplacer. Je n'ai jamais vécu une situation si peu professionnelle que celle-là".
Et maintenant? "Une aventure en Belgique, pourquoi pas? Plusieurs clubs ont déjà discuté avec moi par le passé... Je suis ouvert à toute proposition à court terme", souligne Saintfiet.
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