Comme De Bruyne, les Français en ont marre du calendrier : "Il y aura de plus en plus de blessés"
Photo: © photonews
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Kevin De Bruyne a été très clair concernant les calendriers de l'UEFA et de la FIFA, de plus en plus démentiels. Même son de cloche en France, que ce soit chez Dayot Upamecano ou Didier Deschamps.
Les instances internationales du football vont-elles finir par comprendre le message ? Cela fait en tout cas longtemps que les joueurs et sélectionneurs tirent la sonnette d'alarme concernant le surmenage qui guette en raison d'un programme bien trop chargé.
La France sera privée de quelques joueurs importants pour la réception de la Belgique. Après Loïc Badé, Wesley Fofana et Aurélien Tchouaméni, c'est maintenant Warren Zaïre-Emery qui a déclaré forfait en dernière minute. Kylian Mbappé pourrait être laissé au repos ce lundi également.
"Il y a beaucoup trop de matchs", résume Dayot Upamecano. Le défenseur du Bayern Munich aura été particulièrement laconique en conférence de presse ce dimanche au Groupama Stadium de Lyon, mais c'est au moment d'évoquer le thème des calendriers qu'il a été le plus volubile.
Didier Deschamps résigné
"Les supporters veulent du beau jeu mais avec autant de matchs, ça va devenir compliqué d'en proposer. J'espère que les décideurs comprendront un jour qu'on joue beaucoup trop de matchs. Nous avons eu deux blessés en sélection et si ça ne se calme pas, il y en aura beaucoup plus", prophétise-t-il ensuite.
Didier Deschamps, qui donne depuis longtemps son avis sur ce thème, haussait les épaules avec résignation quand il était évoqué quelques minutes plus tard. "Que voulez-vous que j'y fasse ? Personne, aucun coach ou joueur, ne vous dira le contraire, mais on subit ce qui est décidé", regrette-t-il.
"Mais c'est vrai que quand on prend en compte l'intensité de ces matchs, les calendriers sont vraiment très chargés, avec des périodes de vacances écourtées... Les meilleurs joueurs sont internationaux, et pour eux, c'est dur", continue Deschamps. "Je n'ai pas les statistiques, y a-t-il plus de blessés, je ne sais pas. Mais il n'y en a certainement pas moins", sourit-il ensuite avec cynisme.
"Va-t-on dans le bon sens ? Non, je suis catégorique là-dessus. Mais qui peut changer ? Chacun peut bien dire ce qu'il en pense, mais ce sont les décideurs qui décident", conclut le sélectionneur de l'Equipe de France avec fatalisme. Kevin De Bruyne, qui avait donné son avis avec fermeté et sans prendre de gants récemment (lire ici), sera bien d'accord.
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