Grande promesse du football belge, il n'a plus beaucoup de temps pour convaincre à l'Antwerp : mais pourquoi n'a-t-on pas vu Eliot Matazo plus tôt ?

Après le départ record d'Arthur Vermeeren vers l'Atlético de Madrid, l'Antwerp s'est tourné vers l'AS Monaco pour embaucher Eliot Matazo jusqu'à la fin de saison. Toutefois, Mark Van Bommel ne lui accordait pas plus de dix minutes par match. 

Contre le Cercle de Bruges, l'ancienne plaque tournante des Diablotins a été préférée à Yusuf. Matazo a joué 83 minutes, un multiple des 28 minutes disputées précédemment... en cumulé. Et le médian s'est très bien comporté. 

Eliot Matazo a encore sept matchs pour prouver sa valeur

"À chaque fois que nous parvenions à ressortir le ballon, Eliot était impliqué. Il a donné beaucoup de repos à toute l'équipe. C'est un joueur talentueux, capable d'avoir une vue d'ensemble de la situation", lançait le T1 du Great Old en conférence de presse.

Le joueur de 22 ans a donc réussi à convaincre son coach, mais pourquoi lui a-t-il fallu autant de temps ? "Ce qui est difficile dans le métier d'entraîneur, c'est qu'il faut faire des choix parmi 25 joueurs. Une semaine, vous voyez les choses d'une façon, et c'est différent la semaine suivante."

Après sa bonne performance contre le Cercle de Bruges, Eliot Matazo devrait enchaîner dans le onze de base, contre l'Union. Il devra montrer tout le bien que le public extérieur pense de lui, car dans sept matchs (en comptant la finale de la Coupe de Belgique), il fera son retour sur le Rocher monégasque... dans le but de s'y imposer.