Francis Amuzu revient de l'infirmerie, Yari Verschaeren y retourne : Anderlecht apprend-il de ses erreurs ?
Photo: © photonews
Anderlecht a récupéré Francis Amuzu mais a dans le même temps perdu Yari Verschaeren. Les deux joueurs partagent la même histoire : l'impatience est rarement récompensée.
Depuis le mois de novembre, Francis Amuzu a manqué 17 matchs en raison d'une pubalgie. Celle-ci s'était déjà manifestée auparavant, mais Amuzu voulait essayer de passer outre grâce à des exercices spéciaux.
Le staff médical avait des réserves à ce sujet mais voulait lui donner une chance. Et Brian Riemer en avait besoin, car il était le seul dans le noyau d'Anderlecht à présenter cette vitesse intrinsèque. Avec le jeu de reconversion que pratique parfois Anderlecht, cela faisait de lui un joueur important.
Surtout parce qu'il était utilisé comme super remplaçant et pouvait faire la différence à la fin contre des adversaires déjà fatigués (trois buts inscrits comme super sub). Dans la quête de réhabilitation, des risques ont été pris... Mais cela s'est finalement soldé par une opération.
La question est de savoir si Amuzu pourra encore jouer un rôle majeur dans les Champions Playoffs. Il faudra un certain temps avant qu'il retrouve son meilleur niveau. Si ces risques n'avaient pas été pris, il serait sans doute prêt maintenant.
Les deux alertes de Yari Verschaeren
Le cas de Yari Verschaeren était également préoccupant. Le numéro dix est revenu plus rapidement que prévu après sa grave blessure au genou. Il a joué une heure avec les espoirs, puis est entré en jeu contre Westerlo et a été titulaire contre le Standard lors du match suivant.
Depuis son retour, il a ainsi été titularisé lors de 12 des 15 matchs disputés Contre le Club de Bruges, sa sortie peu après la mi-temps indiquait qu'il avait besoin de repos. Nouvelle alerte ensuite contre le RWDM. Pour finalement sortir après 11 minutes contre Courtrai, dans un match où Brian Riemer entendait pourtant ne pas prendre de risques avant les Playoffs, que ce soit pour les joueurs fatigués ou menacés de suspension.
Après une blessure de ce type, il y a un risque de surcompensation au niveau des autres muscles. Mais ici aussi, le joueur avait du mal à se brider et le staff sportif voulait mettre la meilleure équipe possible sur le terrain. Une leçon qui a fini par être payée cher. La profondeur du noyau sauvera-t-elle les Mauves durant les Playoffs ?
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