La CBAS dissuade les clubs d'entamer de nouvelles procédures juridiques après l'affaire Anderlecht - Genk

La motivation de la CBAS est la suivante : "Le fait que le VAR n'ait pas vu les joueurs d'Anderlecht ne constitue pas une erreur contre les règles du jeu, mais relève d'une imprécision dans l'évaluation d'une situation de jeu particulière".

Pas de match à rejouer, donc, entre Anderlecht et le Racing Genk. Si la décision de la CBAS ne concernait que cette rencontre, la Cour belge d'arbitrage pour le sport a envoyé un message bien plus important : aux pays étrangers, premièrement, qui suivaient la situation avec attention, mais aussi aux autres clubs.

La CBAS clarifie les choses pour l'avenir

Une interprétation, même si elle est mauvaise, ne peut donc plus être jugée si l'arbitre a rendu son verdict final. La Cour belge d'arbitrage pour le sport a également évoqué et insisté sur l'aspect humain. 

Les arbitres ne sont pas des robots qui ne peuvent pas commettre d'erreurs. En insistant là-dessus, elle fait aussi savoir aux clubs que leur jugement aura le même résultat à l'avenir pour des phases similaires.

Le conseil disciplinaire de l'Union Belge est... incompétent

Enfin, la CBAS affirme qu'elle est la seule entité habilitée à statuer lorsque les clubs ne sont pas en accord avec une décision. Pourquoi ? Parce que le département des arbitres est une entité indépendante, non affiliée à l'URBSFA.

Le Conseil disciplinaire de l'URBSFA n'est donc pas compétent pour statuer à ce sujet. Il a commis l'erreur de penser que le Bureau Arbitrage et le département des arbitres sont la même entité, mais il s'agit d'un ancien département de l'URBSFA.