Cette fois, Felice Mazzù est furieux : "Si les joueurs veulent continuer avec moi, ça doit changer"

S'il avait le sourire et a eu des mots très sympathiques à l'égard d'Alexander Blessin en salle de presse, Felice Mazzù est redevenu plus sombre au moment d'évoquer la contre-performance de son Sporting Charleroi au Stade Joseph Marien ce dimanche.

"Cette défaite est méritée, même si la façon dont elle se construit est assez dure avec trois buts sur phase arrêtée", entame Mazzù. "À 5cm près, nous menons 1-2 ; à 5cm près dans l'autre sens, c'est l'Union qui mène 2-1. Mais nous avons manqué d'agressivité et de consistance sur les phases arrêtées".

Felice Mazzù prévient ses joueurs

En seconde période, le coach carolo a tenté quelque chose en alignant un 4-3-3 avec Adrien Trebel en infiltreur, sans succès. "Je n'ai pas vu une équipe qui avait envie de réagir", regrette Felice Mazzù. Alors que depuis le début de la saison, Charleroi perdait souvent avec panache, ce n'était pas le cas cette fois.

"Je n'ai aucune excuse à leur trouver. J'espère que cette défaite sera synonyme de réaction. Nous n'avons pas le choix de toute façon. Si les joueurs veulent continuer avec moi, la mentalité doit changer", assène même l'entraîneur des Zèbres. 

Face à ce qui ressemble presque à une menace sous-jacente, Felice Mazzù clarifie ensuite : "La mentalité était inacceptable. L'Union a fait 7 changements dans son onze pour ce match. Nous devons être capables de prendre le dessus dans ces circonstances, et nous n'y parvenons pas car il y a une grosse différence d'intensité et de focus entre nos deux équipes", regrette-t-il. 

"Ces joueurs doivent avoir envie de se battre pour le club, pour Mehdi Bayat, pour le staff. Le club passe avant tout", conclura un Mazzù jamais encore aussi remonté sur ses joueurs. Et ce, une semaine après la première victoire carolo de la saison...