Analyse Malgré les départs, il faudra encore compter sur l'Union cette année

Malgré les départs, il faudra encore compter sur l'Union cette année
Photo: © photonews

Sans doute, peu auraient misé sur un tel début de saison de la part de l'Union. Les Bruxellois viennent d'enchaîner, au prix de 3 prestations quasi parfaites, un 9/9.

Ce week-end, les hommes d’Alexander Blessin auront répondu de la meilleure des manières aux incertitudes planant à chaque départ d’un cadre : un 5-1 bien tassé face à OHL. Et avec la manière, qui plus est. 

Bien entendu, la surprise était la réaction on ne peut plus logique aux départs de Geraerts, Teuma, Boniface, et ceux qui ont suivi. Mais il faut désormais se rendre compte d’une chose : l’Union a décidé, de gré ou de force, de changer complètement de face. Et ce début de championnat semble réellement prouver que la direction a eu raison de laisser partir tant de piliers. 

Le meilleur début depuis le retour de l’Union en Pro League

Car, si sous Geraerts les débuts étaient un peu hésitants (4/9, avec un nul contre le STVV, une courte victoire contre Charleroi 1-0 puis une lourde défaite face à Malines 3-0), les Saint-Gillois carburent.

Un 9/9 face à deux cadors du championnat et un club ambitieux, qui plus est en affichant une domination outrageuse. Même Mazzù, qui avait perdu lors de la deuxième journée contre Bruges, n’avait pas réussi un tel début.

La flexibilité et la confiance, les deux armes de l’Union 

 

Blessin avait expliqué lors de la victoire en ouverture contre Anderlecht qu’il allait demander aux joueurs présents depuis un certain temps de prendre leurs responsabilités. En d’autres termes, il veut leur accorder sa confiance. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cela marche. 

Il suffit en effet de voir le début de saison canon de Puertas, qui a déclaré qu’il “n’était plus le même joueur que la saison dernière”. Pareil pour Eckert, qui en est déjà à 4 buts en 3 matchs et veut prendre sa revanche quant au manque de considération reçu de la part de Geraerts. Un autre exemple ? Koki Machida, qui reçoit enfin une place de titulaire indiscutable et se montre très intéressant dans une registre plus offensif. On ne parle même pas de Lapoussin, qui sera résolument le meneur de jeu de cette équipe. 

La solution trouvée par Blessin face aux très nombreux départs a été d’adapter son système. Comme le fait de placer Rasmussen dans une position différente ou encore de lancer Terho. L’Allemand a réalisé, en quelques semaines seulement, un travail gigantesque. Et dire que certains transfuges (comme Kabangu ou Sadiki) ne sont pas encore totalement intégrés et que des nouveaux joueurs sont attendus d’ici la fin du mercato…

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