Interview Entretien avec Edisson Jordanov : "Je rêvais de D1A avec l'Union, c'est dur à accepter"
Photo: © photonews
Edisson Jordanov prépare la saison de D1B avec Westerlo, lui qui a vécu la joie de la montée avec l'Union Saint-Gilloise ... avant d'être laissé libre. Une grosse déception pour le latéral bulgare, que nous avons rencontré.
Edisson Jordanov (28 ans) espérait sans doute pouvoir vivre ce week-end l'excitation d'un premier match de D1A avec l'Union Saint-Gilloise, après avoir disputé une saison pleine (25 matchs, 5 assists) la saison passée et été partie prenante du titre et de la montée. Non-prolongé, il entamera à la place une nouvelle saison de D1B avec Westerlo. Walfoot s'est entretenu avec le Bulgare.
Bonjour Edisson, comment te sens-tu après ta signature à Westerlo ? Tu as déjà connu la promotion, et te voilà en quelque sorte reparti à zéro ...
Je suis très heureux d'avoir signé ici, car ça nous permet à moi et ma femme de rester vivre à Anvers où nous résidions déjà quand je jouais à l'Union. Et la durée du contrat montre (2 ans avec un an de bonus, nda) montre que le club me fait confiance. Plus important encore : le club est très ambitieux, il veut et doit monter en D1A. Les infrastructures sont celles d'un club de D1A et c'est à nous, joueurs, de faire en sorte de monter désormais.
Je sais que j'ai les qualités pour la D1A mais certains ne voient pas les choses de la même manière
Bien sûr, mon objectif, c'était la D1 et je sais que j'ai les qualités pour m'y imposer, mais certains ne voient pas les choses de la même manière. C'est la vie et c'est le foot. Je vois l'accession avec Westerlo comme un défi.
Tu as quand même contribué à la montée de l'USG avec 22 matchs de D1B. Qu'est-ce qui s'est passé ? Une décision du club, du coach ?
Le club ne m'a pas offert de nouveau contrat. Mes coéquipiers et l'entraîneur Felice Mazzù m'appréciaient, je sais que le coach voulait me garder, il me l'a dit. J'ai vécu une belle saison là-bas. Je ne sais pas qui a pris cette décision, je m'en fiche, ça ne sert à rien d'analyser le passé maintenant. Le football continue.
Qui t'a informé de la nouvelle ?
Le directeur sportif, au téléphone. Je pensais qu'on m'appelait pour m'offrir un nouveau contrat, car je jouais toujours, mais à la fin du mois de mars déjà, le club m'a informé que je ne serais pas renouvelé. J'étais triste et surpris. C'était dur à accepter, mais le foot est un business. Ceux qui me connaissent savent que j'aime trop le foot pour ne pas vite passer à autre chose et la seule chose qui compte désormais est d'avoir trouvé un nouveau défi.
Cette fois, tu as signé un contrat de deux ans. Quoi qu'il arrive, si le club est promu, tu seras un joueur de JPL la saison prochaine ...
C'était LA condition pour que je signe (rires). Je ne voulais pas non plus que l'histoire se répète !
Pourquoi ce choix de Westerlo ? Le Hansa Rostock a été cité, notamment.
C'était écrit dans les journaux allemands, mais il n'y avait rien, pas d'intérêt concret. Puis, dès que j'ai signé à Westerlo, le Hansa m'a contacté pour dire qu'ils me voulaient ... J'ai été formé au Hansa, les supporters sont fantastiques, j'aurais aimé y signer mais ils sont arrivés trop tard. Le projet et le confort de vie me conviennent ici, à Westerlo. On peut faire de grandes choses.
Tu t'es retrouvé deux mois sans club. Dans quel état d'esprit étais-tu ?
C'était dur. Dans la tête, ce n'est pas évident. Mais j'étais déjà dans la même situation à Virton durant le coronavirus et j'étais donc préparé, je savais quoi faire. J'ai travaillé ma forme à Berlin avec un coach personnel, puis en Bulgarie avec un club qui voulait me faire signer. J'ai aussi ue des vacances mais sans vraiment pouvoir savourer, ma tête était souvent ailleurs, j'étais inquiet pour mon avenir. Puis, dès que j'ai reçu une première offre bulgare, j'en ai eu quatre après (rires). Celle de Westerlo était la plus convaincante, il y a tout ici.
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