L'avenir du Standard en grand danger ? Un document brûlant révèle de graves accusations

L'avenir du Standard en grand danger ? Un document brûlant révèle de graves accusations
Photo: © photonews
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À chaque jour ses nouvelles révélations inquiétantes concernant l'avenir du Standard, qui se cherche toujours un repreneur. A-Cap, le propriétaire du Matricule 16, est en effet visé par une enquête très inquiétante.

La phase classique du avait offert un bon bol d'air aux supporters liégeois : jusqu'aux dernières journées, Ivan Leko et ses hommes ont lutté pour une place dans le top 6, une performance inespérée pour un Standard auquel on promettait plutôt la lutte pour le maintien.

Maintenant que les 30 journées de championnat sont derrière nous et que la trêve internationale est venue briser la magie, tout le monde se réveille un peu et prend conscience de la réalité : le Standard est toujours dans une situation dramatique en coulisses. Et un document reçu par la RTBF rappelle encore à quel point.

Dans ce dossier de 398 pages, on apprend en effet via la RTBF que A-Cap, propriétaire actuel du Standard et auprès duquel les candidats acquéreurs avaient dû transmettre leurs offres en ce début d'année, "jouerait avec l'argent de ses assurés". 

Le Standard a pu profiter de ces investissements "dangereux"

Le régulateur des assurances de l'état américain de l'Utah réclamerait ainsi que 3 des 5 compagnies d'assurance détenues par A-Cap soient placées en redressement judiciaire. Ces compagnies seraient jugées "insolvables et dangereuses". 

Contacté par la RTBF, le criminologue Michaël Dantinne explique que ces documents veulent "démontrer que A-CAP s’est servi des primes et des placements financiers conseillés à ses clients pour les investir dans des placements souvent à court terme, très risqués, à hauts taux d’intérêt"Bref : que A-Cap "joue" avec l'argent de ses assurés.

Des investissements qui se sont avérés totalement ratés, mais cela n'a pas empêché A-Cap de continuer à investir, comme pour cacher ses échecs précédents ("investir plus pour faire croire que tout va bien"). Un total de 400 millions d'euros, donc, investi à l'encontre du bon sens et des recommandations du régulateur.

Il est fort possible, toujours selon la RTBF, que le Standard de Liège ait fait partie des investissements réalisés par A-Cap avec cet argent "factice" obtenu via ses assurés. Les dates correspondraient. Kenneth King, patron d'A-Cap et donc par extension du Standard, serait accusé de s'être enrichi sur le dos de ses assurés. Une accusation grave, "mais qui repose sur plus de 300 pages d'étude minutieuse", pointe Michaël Dantinne. Voilà qui sent mauvais...

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