Un "cinquantenaire" peu orthodoxe pour Martinez : "Oui, la Belgique était la meilleure équipe sur le terrain"
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Le cinquantième match de Roberto Martinez à la tête des Diables Rouges a peut-être été le moins conforme à l'identité de jeu qu'il tente d'imprimer à son équipe. Mais le Catalan s'en contentera !
La "vanne" est devenue célèbre chez nos voisins français depuis la demi-finale perdue en 2018 : "Au moins, les Belges ont eu la possession". Ce dimanche à Den Dreef, les Diables n'ont pas eu la possession, mais l'ont emporté 2-0 face à une Angleterre "fière de ce qu'elle a proposé dans le jeu", insistait Gareth Southgate. Drôle d'évolution. "Non, je ne peux pas comparer ça à la demi-finale mais plutôt au match d'il y a un mois à Wembley, où nous avions été meilleurs qu'aujourd'hui dans le jeu", recadre Roberto Martinez.
Pour le coach des Diables, pas de doute : "Oui, la Belgique était la meilleure équipe sur le terrain. Ce n'est pas une question difficile. Nous avons été concentrés et d'une efficacité clinique. À 2-0, rien n'est fait, on l'a vu en Suisse à l'époque ; cette fois, nous avons mieux géré le match", se réjouit Martinez, qui se contentera pour une fois d'une victoire sans la possession. "Bien sûr que nous n'aimons pas laisser le ballon, mais il faut mettre au crédit de l'Angleterre une bonne animation de jeu. Nous avons été bien meilleurs dans les deux surfaces qu'en Angleterre, tout en étant moins bons dans le jeu".
"Pas trop souvent, quand même"
Il faut le reconnaître : malgré un adversaire joueur, la Belgique n'a pas été vraiment mise en danger. "Je ne me rappelle pas d'une grosse occasion ayant menacé Thibaut Courtois", estime même Bobby Martinez. "Ce qui me fait plaisir ce soir est de voir que notre point fort était quelque chose ne faisant pas forcément partie de nos qualités initiales".
Mais le Catalan de conclure : "Laisser le ballon à l'adversaire est parfois nécessaire, mais bien évidemment, nous préférerions ne pas voir cela trop souvent et le but de notre jeu sera toujours d'être dominants".
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