Analyse Même en D1B, Waasland-Beveren aura l'un des plus petits budgets
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Vendredi, pendant que les Brugeois étaient sacrés champions, Waasland-Beveren fondait en larmes. Depuis une semaine, la direction waeslandienne tire à boulet rouge sur tout ce qui bouge ou presque.
Tenter le tout pour le tout : des actions en justice contre la Pro League et Mouscron
En décidant d’arrêter définitivement la saison, puis en prenant position pour un championnat à 16, la Pro League reléguait de facto Waasland-Beveren en D1B. Cela paraissait incontestable ; si le premier est déclaré champion, le dernier au moment de clôturer la saison doit descendre.
Pourtant la direction waeslandienne a décidé d’attaquer la Pro League en justice. Selon Dirk Huyck, divers chantages et pressions auraient été mis sur les votants pour que soit écarté la possibilité d’élargir la D1A : « Waasland-Beveren était la victime facile. Ce groupe de travail n'est qu'un pur simulacre de démocratie » accusait-il dans Het Laatste Nieuws.
Entre temps il se fait que la Pro League a également exclu du fonds de solidarité le Cercle de Bruges et Waasland-Beveren. La raison officielle est que ces deux clubs ont profité de la sécurité sociale en mettant leurs joueurs au chômage forcé. Pour le Président de la lanterne rouge, la raison est cela dit toute autre : « Le fonds de solidarité est le résultat d'un pur chantage. Même Mouscron, dont tout le monde pensait la semaine dernière qu'il n'allait pas recevoir la licence, reçoit maintenant plusieurs centaines de milliers d'euros ».
Ce jeudi matin, on apprenait également que Waasland-Beveren allait saisir le Tribunal civil pour contester la licence de Mouscron. En remettant ainsi en cause la décision – normalement irrévocable – de la CBAS, les Waeslandiens tentent d’obtenir par tous les moyens ce qu’ils n’ont pas réussi sportivement. La probabilité de voir Mouscron reléguer en divisions amateures est pourtant devenue très faible. Mais Waasland-Beveren a décidé de tenter le tout pour le tout. Le risque ? Être de nouveau sanctionné et ne pas recevoir sa part des droits TV, ni la compensation pour la dernière journée qui devait se jouer à domicile.
Même en D1B, ce ne sera pas évident pour Waasland-Beveren
Un manque à gagner de plusieurs centaines de milliers d’euros. Pourtant au Freethiel l’argent ne coule pas à flots. Relégué en D1B, Waasland-Beveren serait loin d’être le club le plus riche. Les Waeslandiens avaient le plus petit budget de la D1A avec 5 millions d’euros. Or même en D1B, au moins quatre clubs ont un budget supérieur.
Le Beerschot – à supposer que les Rats restent en D1B – dispose de 11 millions d’euros. OHL et son propriétaire thaïlandais sont encore plus riches, même si ceux-ci pourraient également retrouver l’élite du football belge. Mais ce n’est pas tout. Grâce à ses propriétaires turcs, Westerlo dispose désormais d’un budget de 6,5 millions d’euros. Même tendance pour Lommel qui vient de se faire racheter par le groupe propriétaire de Manchester City, entre autres.
Pire encore ; la relégation en D1B pourrait faire fuir les potentiels nouveaux investisseurs qui avaient montré le bout du nez récemment. En se mettant tout le monde ou presque à dos, Waasland-Beveren joue définitivement à un jeu dangereux...
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