Interview Que devient Drazen Brncic ? "J'aimerais coacher au plus haut niveau"

Après deux titres de suite et un maintien en tant que promu en D1 Amateurs, personne ne s'attendait à ce que Drazen Brncic soit débarqué du côté du RWDM juste avant le début de la saison. Toujours sans club, le coach croate patiente et attend son heure.

"Je suis à la recherche d'un nouveau challenge. Un club où je me sentirai bien et où je serai capable de bâtir quelque chose. Il faut également qu'il y ait de l'ambition, c'est important car cela permet de progresser. Un club de première division situé en Afrique me voulait mais je n'étais pas totalement convaincu. J'aimerais coacher un jour au plus haut niveau, mais je suis freiné car je n'ai jamais entraîné en D1A. J'attends que cela s'ouvre et que l'on me donne ma chance. Le fait d'avoir été sur la short-list de Charleroi cet été m'a honoré, c'est une reconnaissance de mon travail", nous confie le technicien âgé de 48 ans.

L'ancien coach du Patro Eisden et de Seraing se réjouit de retrouver un banc. "Cela me manque, mais je n'en suis pas malade pour autant. On connaît le football, ses bons et mauvais côtés. Un changement de vie quotidien depuis trois mois. Mais je regarde évidemment beaucoup de football et j'essaie de continuer à apprendre. Je n'ai pas d'agent attitré, mais je pense que mon meilleur C.V. sont mes résultats avec mes différents clubs et surtout mes joueurs. La chose dont je suis le plus fier, c'est quand ils me disent que je leur ai appris quelque chose. J'essaie de transmettre ce que plusieurs grands techniciens m'ont enseigné. Spalletti, Zaccheroni, Reja, Antonelli, Waseige et Peruzovic entre autres", souligne l'ancien joueur de l'AC Milan et de l'Inter.

Lokeren vient de limoger Glen De Boeck cette semaine. Un défi qui conviendrait parfaitement à Drazen Brncic. "Un challenge plus qu'intéressant. Depuis que je suis en Belgique, soit presque trente ans, j'ai connu et vu évoluer Lokeren en première division. Un club de tradition avec beaucoup de supporters et de très bonnes infrastructures. De quoi faire quelque chose de très bien", a conclu l'ancien coach du RWDM.