Interview Didier Laporte, speaker d'Anderlecht depuis 25 ans : "De beaux souvenirs avec Lukaku"

Didier Laporte, speaker d'Anderlecht depuis 25 ans : "De beaux souvenirs avec Lukaku"
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Didier Laporte est l'une des figures d'Anderlecht : le speaker du désormais Lotto Park est en poste depuis 25 ans, un record en Belgique. "Et je prends toujours autant de plaisir!".

Laporte est "la voix d'Anderlecht" depuis 25 ans déjà. Les compositions d'équipe, les buts : il lance tout avec le même enthousiasme qu'à l'époque. 

Didier, tu es le plus ancien de Belgique à ton poste. Comment as-tu obtenu ce rôle important à Anderlecht ?

"J'étais déjà speaker du Stade Roi Baudouin pour les Diables Rouges. Un jour, Michel Verschueren m'a invité dans son bureau pour parler. Il m'a demandé si j'étais intéressé et j'ai vite dit oui".

Quels sont tes plus beaux souvenirs ? 

"Les plus beaux restent la campagne européenne de 2000-2001. Le Real Madrid, Manchester United ... Ca n'a pas de prix, c'est incomparable". 

Et présenter Vincent Kompany au Fan Day ? 

"C'est dans mon top 3 ! De la folie. Je le connais depuis qu'il est tout jeune. Il avait promis il y a quelques années qu'il reviendrait et il a tenu sa promesse comme le grand monsieur qu'il est".

Durant ces 25 ans, as-tu construit une relation avec certains joueurs ?  

"Tout le monde a toujours été très gentil, mais j'ai toujours de bons contacts avec Olivier Deschacht, Romelu Lukaku et Silvio Proto. Fernando Canesin aussi vient me saluer, il l'a encore fait dimanche".

Quels souvenirs te reviennent durant ces dernières années ? 

"Beaucoup de rires, surtout. Lukaku avait marqué, je me rappelle, et j'avais dit un mauvais nom. Après le match, il est venu me voir pour me dire que c'était bien lui (rires). Et quand Guillaume Gillet a tiré ce penalty pour le titre contre Bruges en 2012. Romelu était venu d'Angleterre pour voir le match ; il était à côté de moi et on tournait le dos au terrain, on n'osait pas regarder. On s'est sauté dans les bras l'un de l'autre après". 

Et les moins beaux moments ?

"Oh, il y en a eu aussi. Surtout récemment (rires). Mais ce qui reste douloureux, c'est ce test-match contre le Standard. Nous avions tout préparé pour faire la fête, et cette déception après ... Terrible".

Didier, à dans 25 ans, espérons ... 

(rires) Merci ! 

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