Anderlecht a bien résisté mais s'incline au terme d'un topper terne
Photo: © photonews
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Il n'y a pas eu photo dans le jeu, mais Anderlecht a bien tenu le coup jusqu'à craquer face à un adversaire plus fort.
Les PO1 ont-ils encore de l'enjeu pour Anderlecht ? La quatrième place étant déjà à six points, on pourrait presque en douter, et pourtant on se dit que les Mauves ne se déplacent pas à Bruges en victimes (du moins consentantes) : l'envie de tenir le rival, venu gagner au Parc Astrid pour la première fois depuis plus de 20 ans récemment, éloigné du titre doit s'avérer une motivation suffisante.
Tenir bon
Avoir gardé le zéro contre La Gantoise est une chose, mais confirmer à Bruges en est une autre ; Karim Belhocine surprend avec un milieu musclé pour l'occasion, Kayembe rejoignant Trebel et Kums. Cela n'empêche pas les hommes de Leko de prendre leur adversaire à la gorge, provoquant corner sur corner.
Si Anderlecht ne passe pas sa moitié de terrain, Kara et Bornauw tiennent bon, parfois dans l'urgence mais muselant très bien Wesley durant toute la première période ; outre les phases arrêtées, le seul danger concret viendra longtemps d'une frappe de Rits qui passe de peu à côté.
Reste que comme à Anderlecht, Mechele met Bolasie dans sa poche ; seul un raid précoce de Saelemaekers donnera un tout petit peu de travail à Horvath dans cette première période décevante qui se terminera cependant fort - et sous les huées : Wesley, lancé en profondeur, trompe Didillon... mais le VAR signale un hors-jeu, au millimètre. Anderlecht serre les dents.
Il faut s'y faire : cet Anderlecht-là accepte volontiers de subir le jeu et n'a à vrai dire pas vraiment le choix. Mais au moins défend-il plutôt bien et avec abnégation, comme quand Appiah, monté au jeu, sauve un ballon tout fait sur un centre de Diatta. Bruges manque d'idées et laisse trop souvent Anderlecht partir en contre, mais les Mauves ne sont pas plus inspirés quand vient leur tour. Seul Saelemaekers, après quelques passements de jambes, force Horvath à un arrêt.
A force de subir, le verrou finira par sauter : une frappe lointaine de Rits force Didillon à une claquette que suit bien Wesley, cette fois pas signalé hors-jeu (1-0, 75e). La différence est faite et si Anderlecht avait jusque là été presque irréprochable sur le plan défensif, on sent bien qu'inverser la tendance ne sera plus possible. Il n'y aura même pas de suspens et ce topper qui n'en avait que le nom se terminera comme il s'est déroulé : sans folie.
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