Quel avenir pour Yannick Carrasco en sélection ?
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Yannick Carrasco a été rappelé par Roberto Martinez, mais n'a pas joué face à la Russie et ne devrait pas débuter à Chypre non plus. Que avenir en sélection pour le joueur du Dalian Yifang ?
Un statut qui a changé
Yannick Carrasco était arrivé à la Coupe du Monde en confiance : son dernier match officiel en sélection avait été son meilleur (en Bosnie-Herzégovine) et la préparation le laissait dans la peau d'un titulaire indiscutable aux yeux de Martinez. Deux matchs moyens en poules, un match manqué contre le Japon et Carrasco avait perdu sa place.
Depuis, le futur de Carrasco avec les Diables s'inscrit en pointillés : titulaire en Islande et contre la Suisse, il donnait tout de même l'impression qu'il faudrait un retour en Europe pour redevenir une option sérieuse. Retour qui ne s'est pas fait, au grand dam du joueur.... qui a perdu entre-temps sa place suite à son absence pour cause de visa en novembre.
Le flanc gauche est bouché
Car ses performances en dents de scie, il faut le dire, laissaient la place à la concurrence. Problème : Nacer Chadli, déjà testé à ce poste, n'est plus en confiance à l'AS Monaco. Restait l'option Thorgan Hazard, qui a pleinement saisi sa chance contre la Russie même si ses meilleures actions partaient de l'axe... d'où il a inscrit un doublé en Suisse.
En cours de match, c'est cependant bien Chadli qui est monté au jeu en lieu et place de Carrasco, confirmant que ce dernier est descendu de quelques crans dans la hiérarchie. Le poste de Timothy Castagne à l'Atalanta étant également à gauche, on peut même imaginer qu'en cas de retour de Meunier à droite, l'ancien genkois devance Carrasco sur l'autre flanc.
Martinez doit-il encore l'appeler ?
Reste un point épineux : dans cette situation, Roberto Martinez doit-il encore appeler Yannick Carrasco en sélection, le faisant traverser la moitié de l'hémisphère pour le laisser sur le banc ? Jusqu'ici, Carrasco était appelé en tant que titulaire potentiel et élément important. Désormais, la concurrence n'a jamais semblé aussi forte et l'ancien de l'Atlético aussi loin du onze. Le cas est donc différent d'un Axel Witsel, appelé pour jouer chaque minute à son époque chinoise.
Le sélectionneur place Carrasco dans une situation délicate : il est évident qu'il n'est plus le plan A tant qu'il évoluera en Chine, mais également qu'il ne peut refuser la sélection sous peine d'être cloué au pilori. Les deux hommes ont certainement déjà évoqué le sujet ; gageons que lors de la prochaine fenêtre de mercato, Yannick fera des pieds et des mains pour revenir en Europe...
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