Interview Grégoire Neels jette un regard sur la situation compliquée de son ancien club Tubize

Les joueurs de l'AFC Tubize ne sont plus payés depuis des mois.  Lorsque nous avons demandé à Grégoire Neels si cela l'avait surpris, sa réponse n'était pas catégorique : "D'un côté, oui car les propriétaires ont investi beaucoup d'argent dans le club.  D'un autre côté, non car cet argent était injecté dans un puits sans fond.

Les Sud-Coréens étaient d'accord de dépenser des sous à condition que le club rejoigne la D1A endéans les deux ou trois ans  

Les Sud-Coréens étaient d'accord de dépenser des sous à condition que le club rejoigne la D1A endéans les deux ou trois ans.  Or, Tubize avait déjà failli descendre en D1 Amateurs la saison dernière.  Les Tubiziens n'ont dû leur salut qu'aux difficultés financières du Lierse."

Pour lui, la cause est toute trouvée : "La politique du club n'était pas la bonne.  Trop de joueurs étrangers ont débarqué au stade Leburton."  Quoi qu'il en soit, il ne critique pas la vente de Thomas Henry au rival d'Oud-Heverlee Louvain : "Le club est en difficulté.  Donc, je comprends parfaitement ce choix.  Il faut des rentrées financières." 

Sportif

Notre interlocuteur estime toutefois que Tubize n'est pas encore condamné cette saison : "Premièrement, le mercato n'est pas fini.  On peut s'attendre à l'un ou l'autre transfert.  Deuxièmement, l'AFC a tout de même une belle petite équipe.  Actuellement, les Tubiziens sont dans une spirale positive.

La grande chance qu'ils ont, c'est qu'il y a encore des Play-Downs par la suite  

Et la grande chance qu'ils ont, c'est qu'il y a encore des Play-Downs par la suite.  Les points seront divisés en deux.  Toutes les cartes seront rebattues.  Même en réalisant une saison catastrophique, il est toujours possible de se sauver."

Surtout que les joueurs restent sur un bilan de quatre points sur six !  "Cela signifie qu'ils ont reçu des signaux positifs de la part du club.  Et puis, il y a de moins en moins de clubs professionnels.  Quoi qu'il advienne, ils doivent tout donner pour retrouver une place l'année prochaine."

Page tournée

C'est tout le mal que Grégoire Neels souhaite au club même s'il a définitivement tourné la page tubizienne : "Je suis beaucoup plus l'Union Saint Gilloise aujourd'hui.  J'y ai plus de potes.  Tubize, c'est devenu un autre club depuis qu'il est géré depuis l'étranger."

Les deux parties s'étaient quittées en mauvais terme en 2015.