Venanzi serein après des débuts éprouvants : "Maintenant, nous sommes prêts en cas de rechute"
Désormais bien installé dans son rôle de président du Standard, le Liégeois peut voir l'avenir avec optimisme. Après des premières saisons décevantes, il va récolter les fruits de son labeur.
Avec l'arrivée de Michel Preud'homme et de son staff pour pousser le professionnalisme un peu plus loin, Bruno Venanzi a montré qu'il savait se montrer ambitieux. "Nous voulons devenir un club du top et y rester. Le but doit être de terminer chaque année parmi les trois premiers, de lutter pour les prix. J'ai confiance. Il y aura peut-être des hauts et des bas. Mais cette fois nous serons prêts en cas de rechute", a-t-il déclaré à Het Laatste Nieuws.
"Je suis satisfait de la façon dont le club fonctionne maintenant. Je n'ai jamais été un gros dormeur, mais maintenant que les choses vont mieux, je suis plus serein que les années précédentes. Financièrement, nous continuons à progresser et sportivement, nous sommes sur la bonne voie. Je suis content."
Sans sa vente, l'obtention de la licence aurait été compliquée
Il faut dire que le président est parti de loin. "Quand j'ai repris le Standard, il y avait un déficit de sept millions. Je le savais, j'avais vu les comptes. Duchâtelet menait une autre politique. Il était propriétaire de plusieurs clubs, il y avait beaucoup de joueurs dans le noyau, la masse salariale était importante. On payait même des joueurs qui se produisaient pour d'autres clubs.'
'On a dû prendre des décisions qui n'étaient pas populaires. Je pense à la vente de Knockaert. Les fans n'ont pas compris, mais sa vente était providentielle pour nos finances. Obtenir la licence n'était pas évident à un moment. Sans son départ, nous n'aurions peut-être pas réussi. Maintenant je ne le vendrais pas, car nous sommes forts financièrement. On peut refuser des offres, on peut réaliser de meilleurs transferts."
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