Walfoot en Russie - 3 : Pas de Jupiler, mais de sacrés golazos
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L'aventure russe ("l'épopée russe", c'est déjà pris, dommage pour le beau jeu de mot) continue, avec un programme chargé : une première église à coupoles, un premier entraînement des Diables, une première journée à trois matchs - et de sacrés golazos!
Après deux jours sur place, il est temps de retrouver ceux pour qui (et aussi, ne l'oublions pas : grâce à qui!) nous sommes en Russie : les Diables Rouges. Une expédition en soi puisque si nous ne logeons pas nous-mêmes au centre de Moscou, le centre d'entraînement des Diables, lui, est encore plus loin : direction Dedovsk, petite ville de l'oblast (région administrative) de Moscou, à 30km de la capitale. Un peu comme si nous quittions la ville de Liège pour nous rendre dans une petite ville de la province du même nom, pour faire simple.
Durant les 30km de train, toutefois, je n'ai jamais vraiment l'impression d'avoir quitté la ville tant les tentaculaires banlieues moscovites semblent relier toute la région. Malgré tout, des forêts plus fournies, des constructions plus campagnardes (qui donnent d'ailleurs une inquiétante impression de fragilité) : on se rapproche de la « vraie » Russie.
Et que serait d'ailleurs cette « vraie » Russie sans ce cliché éternel des églises à coupole ? Enfin, jour 3, j'ai l'occasion d'en photographier une. Probablement aussi banale pour les locaux qu'une église de village chez nous, elle me paraît pourtant sublime avec ses reflets d'azur et d'or. C'est avec ce décor en fond qu'on retrouve nos Diables, souriants et visiblement en forme à l'entraînement...
Souriants, Toby Alderweireld et (surtout) Michy Batshuayi le sont également lors de la conférence de presse. Le temps de taper quelques articles, de retrouver quelques confrères de divers médias belges et il est déjà l'heure du premier match de la journée, un Egypte – Uruguay que nous subissons (oui, oui) dans les locaux presse, bien équipés... mais dépourvus de Jupiler (pardon, de « Belgium »...). Les stocks prévus par le sponsor ont été refusés à la frontière russe pour cause d'absence de texte en cyrillique sur les emballages. Incroyable – et nous voilà forcés à boire de la Bud, à nouveau.
Retour à l'hôtel ensuite, et le long trajet nous fait rater une bonne partie de Maroc – Iran, même si le wifi dans tous les transports en commun ne nous coupe jamais vraiment du monde. Nous arrivons juste à temps pour le dénouement incroyable du match : l'Iran passe par le Shah de l'aiguille (0-1).
La perspective du départ tôt le lendemain pour Sochi nous motive à rester à l'hôtel pour assister à l'incroyable choc entre le Portugal et l'Espagne. Je craignais peu de spectacle, les Portugais ayant un don pour transformer toute affiche excitante en purge ; quel bonheur d'avoir tort. « Qué golazo !!! », s'exclame notre consultant Hernan Losada, arrivé aujourd'hui sur place et qui couvrira une partie de la compétition à nos côtés : Diego Costa vient de marcher sur la défense portugaise (et de laisser un bel hématome à Pepe au passage).
Mais malgré le missile de Nacho – deux des plus beaux buts du Mondial en un match ? - le dernier mot, le dernier « golazo » du soir sera pour Cristiano Ronaldo. Un triplé face à l'Espagne : CR7 continue l'opération Ballon d'Or. Pas question de s'éterniser à table après le coup de sifflet final : Sochi nous attend demain. Davai !
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