Herman Van Holsbeeck s'énerve au sujet du mercato : "Je ne déciderai de rien cet hiver!"

Le flou règne quant à l'avenir immédiat d'Anderlecht : qui décidera de la ligne à suivre lors du mercato hivernal ? Herman Van Holsbeeck, en tout cas, semble ne pas vouloir s'en mêler sans recevoir plus de garanties. "Je ne prendrai aucune décision tant que je ne sais pas si je suis soutenu par le Conseil d'Administration", affirme-t-il en marge de la conférence de presse de cette après-midi.

"Je voudrais le faire ; mais pour cela, il faut quelqu'un qui soit derrière vous, qui vous soutienne. C'était le cas avec Roger ; maintenant, je ne sais pas", continue celui qui est toujours manager général d'Anderlecht. "Je lis dans la presse que je prendrai encore les décisions dans les mois à venir ; que je sois clair, je ne décide plus de rien, de rien", s'agace-t-il. "J'espère que c'est clair".

Je ne prendrai pas la décision de réaliser des transferts de plusieurs millions cet hiver

"L'avantage d'avoir mon âge, c'est que je peux dire ce que je pense", continue Van Holsbeeck. "Je veux savoir ce qu'il en est de mes responsabilités. Actuellement, je ne déciderai pas si, par exemple, nous devons signer un attaquant pour deux millions d'euros pour six mois". C'est donc un sujet épineux et urgent : "J'attends de savoir ce que sera mon rôle, comment je dois fonctionner : je veux de la clarté. Si on n'a plus besoin de moi ici, je ne tiens pas absolument à rester", affirme-t-il encore.

De la clarté !

"J'ai toujours dit que j'arrêterais en 2020, mais mon contrat n'a pas de durée déterminée ; si je dois arrêter dans les mois à venir, pas de problème, je réclame juste de la clarté. Je ne resterai pas pour décorer pendant quatre mois", enchaîne un Van Holsbeeck plutôt énervé. "Le mercato, j'y suis prêt, mais je ne déciderai de rien". Michael Verschueren pourrait reprendre son rôle.

"Je suis prêt à travailler avec n'importe qui", affirme HVH. "Cela fait 15 ans que je suis ici ; pour les derniers mois de ma carrière, je veux savoir à qui je dois rendre des comptes", conclut-il.