Sans rougir et sans regret
Photo: © photonews
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Les Mauves avaient repris des couleurs à Malines, mais ce mercredi c'est le PSG qui se présentait au Parc Astrid. Les Anderlechtois ont joué leur meilleur match lors de cette campagne et ont eu les occasions, mais le talent a fait la différence. Le PSG, c'est un autre monde.
Le Sporting d’Anderlecht s’est bien repris en championnat à Malines, mais ce mardi soir c’est le PSG qui est au programme. Neymar, Cavani, Mbappé, Verratti, ils sont tous là….sauf Meunier qui retrouve une place sur le banc. Hein Vanhaezebrouck aligne lui les mêmes joueurs qu’à Malines, sauf qu’il aligne Sels dans les buts.
La douche très froide
Faire douter le PSG le plus longtemps possible: voilà ce que veulent faire les Anderlechtois. Cependant, cela part très mal puisqu’après seulement 3 minutes, Mbappé est servi par Verratti et ne manque pas l’occasion de crucifier Sels dans un angle fermé (3’, 0-1). Mais les Anderlechtois ne vont pas baisser les bras pour autant.
Avec ce nouveau jeu vers l’avant, les Mauves se crèent des occasions. Kums tire à côté, Henry voir sa tête (trop axiale) aller dans les mains d’Aréola. Par contre, ce même Henry aura eu une superbe possibilité quelques secondes plus tard, lancé en profondeur, mais Aréola sort bien à propos. Le gardien français est l’homme de la situation, car il sort encore une frappe de Teodorczyk, ainsi qu’une tête du Polonais. Anderlecht y croit encore. Et Paris dans tout cela? Les hommes d’Emery attendent et font tourner le ballon.
Le réveil parisien
Dendoncker va lui se permettre de lancer Mbappé en profondeur. L’international français tarde, essaie de dribbler Sels qui touche le ballon, Neymar suit mais frappe à côté. Le deuxième va malheureusement tomber, juste avant la pause et par Cavani, qui sera à la bonne place pour marquer de la tête suite à une remise de la tête de Mbappé (43', 0-2). Sur cette action, c'est Neymar qui aura fait tout le travail avec une percée dans l'axe, suivie d'une frappe lourde que Sels ne peut que repousser. La suite, vous la connaissez.
La deuxième période reprend sans le moindre changement, mais avec un PSG qui continue à accélérer quand ça lui chante. Cavani trouve d'ailleurs la barre d'entrée de jeu, avant que la tête de Neymar ne passe quelques centimètres à côté. Les Parisiens vont gaspiller, par Cavani et Mbappé, qui n'avait plus qu'à conclure. Un faux-rythme s'installe dans cette recontre, Anderlecht ne presse plus, les Parisiens ont la tête à Marseille.
La différence de niveau se fait sentir
Et lorsqu'on laisse jouer les Parisiens, les sanctions tombent très vite. Neymar Jr s'offre un coup franc malicieux sous le mur Anderlechtois qui avait sauté (66', 0-3). Cavani plante le quatrième, mais pour la deuxième fois de la soirée son but est annulé pour hors-jeu. Emery fait alors entrer Draxler, Lo Celso et Di Maria, histoire de tenter d'enfoncer un peu plus le clou.
Physiquement et techniquement au-dessus, les Français déroulent, jouant parfois à la passe à dix. Aréola doit encore sortir une tête d'Hanni avant de voir sa barre trembler sur une frappe d'Henry. Les Mauves méritent un petit but, mais il ne viendra pas. C'est Di Maria en contre qui fixera les chiffres (88', 0-4).
Ils auront eu le mérite de tenter et de jouer le jeu. A certains moments, surtout en première période, ils auraient pu faire douter ce PSG, mais la finition a fait défaut. Ce bilan de 0/9 est un peu triste, mais cette défaite est aussi encourageante qu'attendue.
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