Van Holsbeeck défend Weiler : "On ne va jamais faire ça"
Photo: © photonews
Certains voient l'entraîneur du Sporting être limogé si son équipe perd encore quelques points en jouant mal. Mais le manager général des Mauves soutient le Suisse.
Les critiques sur le jeu anderlechtois sont récurrentes. Mais Herman Van Holsbeeck en a vu d'autres. "L’objectif est d’être à nouveau champion et de jouer un bon football. Si vous me demandez après cinq matches si le football est bon, je vous répondrai évidemment : non ! Mais c’est quoi bien jouer au football ? Avoir 80 % de possession et finalement être battu ou évoluer par des reconversions rapides? Je préfère faire 0-0 avec 35 % de possession de balle que perdre 3-0 avec 80 % de possession", déclare-t-il à Sport-Foot Magazine.
La venue de Mourinho était un grand moment
"Quand, à Manchester, après la rencontre, José Mourinho est entré dans le vestiaire pour féliciter nos joueurs, ce fut un grand moment pour moi. Quand je me suis rendu au tirage à Monaco, je peux vous assurer qu’Anderlecht est respecté car on est un club de tradition, qui gagne des titres. On a une certaine autorité grâce à un football qui a construit l’identité de ce club. Mais aujourd’hui, le football moderne est fait de reconversions, on a quasiment besoin de box to box à chaque position."
Les choix de René Weiler sont de plus en plus discutés... mais Van Holsbeeck retire les bons. "Depuis que je suis au club, quel coach a fait l’unanimité ? Weiler pas bon, Hasi catastrophique, Van den Brom mauvais. Même chose pour Ariel Jacobs et Franky Vercauteren. Weiler reconnaît que le football n’est pas bon mais s’étonne quand même qu’après cinq matches de championnat, on réclame sa démission alors qu’il était champion trois mois plus tôt."
Beaucoup de coaches n'auraient pas osé toucher à Dendoncker
"On ne va évidemment jamais faire ça. Quand t’as été champion, l’équipe profite un peu, c’est naturel. Et, ce qui ne gâte rien : une des clefs du groupe était totalement à côté de la plaque. Pendant deux mois, Dendoncker a dit vouloir partir, à tel point que le coach a été obligé de l’écarter. Beaucoup d’entraîneurs que j’ai connus n’auraient pas osé toucher à l’une des révélations du championnat. Aujourd’hui, on récupère un Dendoncker qui a tourné le bouton.
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