Interview Steeven Langil, libre, reste en attente : "On raconte à tort que je suis blessé !"
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Après avoir retrouvé du temps de jeu avec Waasland-Beveren et après sa première Gold Cup avec la Martinique, l'ailier de 29 ans a été libéré par le Legia Varsovie. Le mercato est terminé depuis deux semaines, mais Langil n'a toujours pas trouvé preneur. Il se confie auprès de Walfoot.be.
Steeven Langil avait rejoint il y a un an la Pologne et Besnik Hasi. Mais l'aventure fut de courte durée. Après le licenciement rapide de l'ex-anderlechtois, l'ailier martiniquais n'y a plus joué. Il avait évoqué des problèmes de racisme. "Cela avait déjà commencé au tout début. Mais quand Hasi s'est fait virer, on m'a écarté directement. Le niveau, j'étais pourtant sûr de l'avoir", nous assure-t-il.
Auteur d'un beau but lors de la Gold Cup, l'ex-joueur de Guingamp a dû patienter pour obtenir son bon de sortie au Legia. "J'étais coincé puisque le club de Varsovie demandait une certaine somme d'argent, en raison des deux années de contrat qu'il me restait. Pour finir le Legia a accepté de me libérer, mais c'était déjà trop tard pour rejoindre certains clubs. Leur mercato était bouclé."
Un bon nombre de propositions venant de l'est
Car des propositions concrètes, Langil en a eu plus d'une. "Elles venaient surtout des pays de l'est. Je n'avais pas trop envie de revivre les mêmes problèmes qu'en Pologne. Puis je souhaitais que tout se passe bien pour ma fille de trois ans, qui a l'âge de rentrer à l'école."
Que ce soit en France ou en Belgique, Langil n'a pas encore trouvé preneur. "Je suis disponible, je me sens bien... mais j'entends dire que je serais blessé ! Je ne sais pas d'où ces rumeurs proviennent, mais des clubs qui me voulaient ont fait comprendre cela. Alors que je suis sûr que j'en étonnerai plus d'un si je jouais un match maintenant, bien qu'il me manque du rythme."
Etrange de ne plus rien entendre subitement de la part de certains clubs belges
L'ailier de 29 ans attend de se mettre à table avec les clubs qui s'étaient présentés auparavant. "Je suis prêt à négocier. Pourquoi pas encore rejouer en Belgique, c'est un championnat que j'apprécie beaucoup. Et j'espère qu'ils ne vont pas croire les bruits. Il ne faut pas inventer des choses comme ça. Est-ce la raison pour laquelle je n'ai plus rien entendu de la part de certaines équipes belges qui étaient venues aux nouvelles?", s'interroge-t-il toujours.
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