Mehdi Bayat: "Cinq ans de travail qui paient"

"Ce sont cinq ans de travail qui paient aujourd'hui", se réjouit Mehdi Bayat après le quinze sur quinze de son équipe. "C'est la réussite de la continuité, car je pense que si vous reprenez mes interviews depuis cinq ans, j'ai répété à peu près à chaque fois la même chose", poursuit l'administrateur-délégué du Sporting de Charleroi. "C'est clairement notre projet qui paie, ce 3-6-9 que nous mettons en place à tous les niveaux".

"J'ai l'impression que ça a surpris beaucoup de gens et tant mieux, en un sens. Cela nous permet d'être crédibles et Charleroi est aujourd'hui de plus en plus respecté", souligne Bayat. Même si la route qui mène au statut de grand club est encore longue, reconnaît-il. "Ce sera un travail de longue haleine; cinq ans, pour ne prendre que l'échelle de la nouvelle direction, c'est bien peu dans l'histoire d'un club centenaire", tempère l'homme fort du Sporting.

"Mais la plus grande ville de Belgique francophone mérite un club à ce niveau. Le potentiel est là", assure Bayat qui se réjouissait également du public - 10 500 personnes ce samedi, soit plus que contre Zulte en PO1. "On savait qu'avec les résultats, le public viendrait; il y a un gros potentiel à Charleroi, 200.000 habitants et 600.000 dans le "grand Charleroi". Nous voulions aussi offrir au public un club dans lequel il pouvait se reconnaître", conclut-il.