L'Allemagne était trop forte pour le Mexique
Photo: © photonews
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L'Allemagne de Joachim Löw, pointée comme une équipe bis en début de compétition, impressionne match après match. Elle a été beaucoup trop forte en demi-finale pour le Mexique.
La Mannschaft a été rapidement mise sur orbite sur un de ces nouveaux joueurs sélectionnés par Joachim Löw: Leon Goretzka, milieu de terrain de Schalke 04 qui avait manqué de peu une place parmi les 23 champions du monde 2014, a ainsi inscrit un doublé dès les dix premières minutes de jeu, profitant des largesses d'une défense mexicaine qui avait déjà montré ses limites en poules.
Levant logiquement le pied, les Allemands ne seront toutefois pas vraiment inquiétés par une Tri élégante mais imprécise dans le dernier geste, Giovani dos Santos notamment se montrant incapable de percer la solide et très jeune défense allemande (Kimmich-Ginter-Rüdiger, moyenne d'âge 23 ans). La Mannschaft pourra également compter sur ter Stegen, impérial, pour écarter le danger amené par les percées mexicaines, notamment via un Layun intenable sur son flanc.
En seconde période, les Mexicains essaieront désespérément de recoller au score mais se verront punis sur une merveille d'action collective emmenée par le joueur du PSG Julian Draxler, auteur d'une belle passe dans l'intervalle. Timo Werner, prolifique (et jeune lui aussi, 21 ans) attaquant des surprenants deuxièmes de Bundesliga, le RB Leipzig, n'aura qu'à mettre le ballon au fond des filets (59').
Il faudra au final une frappe supersonique de Marco Fabian, actif en... Bundesliga cette saison avec l'Eintracht Francfort, pour voir le Mexique sortir la tête de l'eau en toute fin de rencontre et alors que Rafa Marquez, 38 ans, sera monté pour rappeler des souvenirs aux plus anciens d'entre nous. C'est alors la 89e minute et alors que les champions de la zone Concacaf se prenaient peut-être à espérer une improbable remontée, le prodige de l'Ajax Amsterdam Amin Younes, encore une fois au terme d'une belle action collective, tuera dans la foulée toute rébellion dans l'oeuf (4-1 score final). Cette Allemagne est non seulement impressionnante mais très jeune. Joachim Löw, qui s'était privé de nombre de cadres pour cette Coupe des Confédérations, aura l'embarras du choix dans un an au moment de se rendre en Russie...
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