Vanden Borre peut-il vraiment revenir chez les Diables en jouant au Congo?

Vanden Borre peut-il vraiment revenir chez les Diables en jouant au Congo?
Photo: © Photonews

Anthony Vanden Borre l'affirme: son départ au TP Mazembe ne devrait pas l'écarter des plans de Roberto Martinez. Connaissant le personnage, il est probablement convaincu de ce qu'il avance, mais peut-il vraiment y croire?

Avec la gouaille qu'on lui connaît, Anthony Vanden Borre a gentiment taquiné Axel Witsel à distance quand on lui a demandé s'il faisait une croix sur les Diables: "Le championnat congolais n'est pas plus faible que le chinois et le TP Mazembe est un plus grand club que certains clubs chinois". Soyons honnêtes: il n'a pas tort.

Le TP Mazembe, une référence

Mazembe, c'est en quelque sorte le Barcelone du continent africain: 20 titres au Congo, cinq ligues des Champions et trois Supercoupes africaines. Un palmarès que n'ont clairement pas les clubs chinois sur leur continent. Et si les infrastructures et les noms évoluant en RDC n'ont évidemment rien à voir avec la Chine, moyens obligent, une chose est sûre: l'Afrique a une culture foot nettement plus développée que l'Empire du Milieu.

Peu de joueurs chinois ont un jour percé en Europe (certains diront aucun), tandis que les exemples de Congolais ou Belges d'origine congolaise à avoir réussi une jolie carrière ne manquent pas. Une chose est sûre donc: à ce jour, Vanden Borre a raison, jouer au TP Mazembe n'est sportivement pas moindre que jouer à Tianjin, promu en Superleague chinoise.

Les illusions de Vanden Borre

Là où Cool à l'aise se trompe peut-être cruellement, c'est lorsqu'il compare, même ironiquement, sa situation à celle d'Axel Witsel. Prenons tout d'abord l'évidence même: la Chine, par la force des choses (et des millions), sera plus regardée dans les mois à venir que le championnat congolais, où Vanden Borre évoluera dans un anonymat absolu.

Ensuite et surtout, Axel Witsel est parti en Chine dans la peau d'un Diable Rouge titulaire (certes contesté) depuis plusieurs années, véritable pilier d'abord de Marc Wilmots puis, un peu à la surprise générale, de Roberto Martinez. Si la place de l'ex-joueur du Zenit dans le onze va probablement être remise en question dans les mois à venir, sa sélection ne fait aucun doute au vu de son statut et le coach fédéral l'a encore souligné à demi-mot dans une interview récente.

De son côté, Vanden Borre, s'il a la sympathie de tout un pays et de tout le noyau et si beaucoup de gens rêvent de le voir à nouveau renaître de ses cendres, s'exile au Congo alors qu'il ne faisait même plus vraiment partie du noyau élargi des Diables. Peu utilisé à Montpellier, il n'a plus été appelé en équipe nationale depuis le 12 juin 2015. Depuis, même si le système de Martinez lui conviendrait parfaitement, le produit de la maison Mauve a vu les Thomas Meunier, Thomas Foket et même probablement, visons large, Timothy Castagne ou même Denis Odoi, très bon en Championship, lui passer devant dans la hiérarchie. Même s'il devait devenir titulaire inamovible au Tout-Puissant Mazembe, un retour en sélection tient de l'utopie...

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