Raman est devenu plus sage : "Mais je n'ai jamais été un enfant terrible"
Photo: © photonews
Après avoir déménagé au Standard, le Gantois est moins sous le feu des projecteurs. Désormais, quand on parle du jeune avant, c'est à chaque fois à propos de football.
"Je n’ai jamais connu une saison aussi calme à mon sujet", avoue Raman à Sudpresse. "J’apprécie de vivre sans la moindre rumeur négative. J’avais connu tellement de choses l’année précédente. Je me félicite d’avoir rejoint un club où l’attention n’est pas accordée à ce qui se passe sur le côté. Je fais mon job en toute sérénité, sans aucun article ou reportage à mon sujet."
Je n'ai jamais connu une saison aussi calme
Désormais, il reste plutôt chez lui au lieu de se promener. "Que fais-je en dehors du football ? Avant c’était Gand (rires), j’ai fait des trucs qu’il ne fallait pas. Tout le monde connaît les histoires. J’en suis très éloigné maintenant parce que je prends le maximum de repos à la maison. 2 à 3 heures de pur repos… pas grand-chose après parce que je connais l’importance de bien ménager mon corps pour être en forme le lendemain."
"J’ai compris les méfaits de certaines activités hors du terrain, te promener en ville est néfaste pour les jambes, être de sortie un soir n’est pas bon pour les deux jours suivants… J’ai perdu 6 mois à ce moment-là…"
Un simple tweet pourrait être un obstacle à un transfert
Sur les réseaux sociaux, il se fait aussi très discret. "Je jette un œil, lis mais j’écris nettement moins. Je me rappelle il y a quelques mois une conversation avec mon manager et un scout de Manchester United. Il n’était pas là pour moi hein (rires) ! Il m’a ouvert les yeux."
"Quand un grand club s’intéresse à un joueur, il vérifie tout, ses amis, son Facebook, son compte Twitter. Je ne poste plus des trucs inutiles qui pourraient être plus tard utilisés contre moi. Je suis plus prudent, un tweet sur une équipe, un joueur ou même l’heure du tweet pourraient être un obstacle à un transfert.
"Je suis devenu réaliste. J’ai autrefois déclaré que j’étais peut-être un peu plus difficile que d’autres mais je ne suis pas aussi fou que tout ce qu’on a écrit sur moi. L’enfant terrible, non. Je sais que ce que j’ai traversé ces 6 dernières années. Les progrès que j’ai accomplis ne font jamais les gros titres."
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