Réaction Felice Mazzù n'a pas réellement profité du temps mort: "Il n'y a qu'un seul coach en Belgique capable de changer le cours d'un match lors d'un temps mort'

La Police de Saint-Trond avait décidé de classer la rencontre entre les Canaris et les Zèbres comme match à haut risque. Ce samedi, les supporters de Charleroi ont donné raison aux forces de l'ordre en craquant un petit fumigène en première période. Le problème, c'est que le juge de touche n'avait plus une visibilité optimale et Monsieur Wouters a dû arrêter temporairement la rencontre.

Nos supporters sont formidables, mais...

Après Mario Notaro, c'est Felice Mazzù qui est allé parler aux supporters. "Ce que je leur ai dit?", nous explique l'entraîneur après la rencontre. "C'est assez simple: qu'il arrêtent. Nos supporters sont formidables, ils nous suivent avec passion et nous donnent de la force, mais à partir du moment où ils font stopper une rencontre, ils faut qu'ils se calment".

Pendant cet arrêt, Felice Mazzù et ses joueurs ne sont pas rentrés au vestiaire, et le coach en a profité pour régler deux ou trois choses: "J'ai discuté avec les latéraux, pour les replacer un peu mais cela n'a pas porté ses fruits. Je ne suis pas pour les temps morts en football, quand les joueurs sont dans leur match ce n'est pas simple de leur expliquer les choses".

Avant de rappeler, avec l'humour qu'on lui connait, les évènements d'il y a maintenant une bonne année, au Mambourg: "Et puis moi je ne connais qu'un seul entraîneur en Belgique qui est capable de changer les choses pendant un temps mort". Tout le monde aura compris le message, même derrière les casernes.