Les forces de nos Diables du futur sont aussi... leur faiblesse

Avec Thomas Foket et Joris Kayembé, les U21 avaient deux backs offensifs. Quand vous ajoutez à ça Musonda, Bongonda et Praet, qui peuvent tous jouer sur l'aile, ça fait un peu beaucoup.

En deuxième mi-temps, Dierckx, Schrijvers et Trossard sont rentrés. Et Benito Raman, un peu blessé, n'était pas sur la feuille de match. Tous ces joueurs sont dotés d'une capacité d'accélération, de dribble et de percussion. Mais à côté de cette surabondance d'ailiers, nous manquons cruellement d'un vrai goleador.

L'avant-centre

Baptiste Guillaume est un peu le penchant de Christian Benteke chez les Diables: Grand, fort, il constitue un bon point d'appui dos au but. Malgré certaines critiques, il est resté exemplaire. Il n'a pas eu beaucoup d'occasions à se mettre sous la dent lundi soir contre le Monténégro.

C'est alors que surgit, comme un temps chez les A, la lubie de vouloir jouer sans véritable '9'. Ce qui ne semble pas être une solution à long terme, tant un vrai attaquant paraît primordial dans le foot moderne. Il manque peut-être aussi un vrai leader au centre du jeu de l'équipe d'Enzo Scifo. De Sart, Tielemans et Praet sont de très bons joueurs mais aucun ne s'est encoré érigé en leader incontestable et incontesté.

Question de qualité?

"Nous avons un groupe qui regorge de qualités", a déclaré Thomas Foket à notre rédaction. "Un niveau au-dessus du Monténégro? Peut-être mais cela n'a rien changé au résultat final. Nous avons encaissé des buts évitables et on a pas réussi à revenir au score."

Peut-être sommes nous également trop exigeant avec cette génération. La dernière campagne, que la Belgique avait disputée dans un groupe très fort (Italie et la Serbie de Mitrovic entre autres), s'était également soldée sur un échec. Alors que les U21 comptaient dans leur rang des joueurs talentueux comme Denayer, Thorgan Hazard, Carrasco, Origi, Vanaken, Mpoku ou Batshuayi.