Pour un entraîneur, gagner n'est pas toujours suffisant
Photo: © Photonews
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En cas de mauvais résultats, c’est toujours l’entraîneur qui trinque. Mais parfois notre championnat est surprenant, et des entraîneurs pour qui tout semblait bien se passer se retrouvent avec un C4 en main. Bob Peeters, viré après une victoire, en a fait l'amère expérience.
L’entraîneur de Lokere a connu un très mauvais week-end. Battu le dimanche, Bob Peeters est confirmé dans ses fonctions le lundi matin. Alors qu’il prépare la rencontre à Westerlo, Georges Leekens attend dans l'ombre. La victoire du samedi n’y change rien, le grand Bob est démis de ses fonctions.
Ce n’est malheureusement pas une première en Belgique, le souvenir de l’épisode Vukomanovic au Standard est encore bien vivace. Le 20 octobre 2014, le Serbe remplace Luzon à la tête du Standard. Après un bilan de 28 points sur 39, et en restant sur 5 matches sans défaite, Vuko est pourtant remplacé par José Riga. Un manque d’expérience selon la direction liégeoise.
Mircea Rednic a aussi connu plus ou moins la même aventure. En octobre 2012, il remplace Ron Jans à la tête du Standard. Malgré un championnat honorable, et une qualification européenne en fin d’exercice, le Roumain n’est pas prolongé par Roland Duchâtelet. Son dernier match à la tête du Standard ? Une victoire 7-0 contre La Gantoise.
Du côté d’Anderlecht on sait aussi faire ce genre de manœuvre. Nous sommes en janvier 1993 et le Sporting d’Anderlecht, alors entraîné par Luka Peruzovic possède six points d’avance (pour rappel, en ce temps-là il n’y avait pas de playoffs et la victoire était encore à deux points). Pourtant le célèbre moustachu est viré le 13 janvier, pour être remplacé par Johan Boskamp. Les reproches ? Un jeu pas très beau à voir et un manque de communication envers la presse. Boskamp sera champion à la fin de la saison.
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