Herman Van Holsbeeck est catégorique: "Anthony a demandé à partir !"

C'est un Herman Van Holsbeeck attristé et touché par l'actualité qui entoure le club que l'on a rencontré cet après-midi. "Certaines personnes se sont occupées de lui pendant des années pour le garder dans le droit chemin mais je dois avouer aujourd'hui que c'est un échec. Aujourd'hui, nous n'avons plus le contrôle sur lui", a fait savoir le manager général du Sporting.

Contrairement à Mitrovic et Mbemba, les clubs ne se battent pas pour l'avoir 

Van Holsbeeck s'est montré déçu des déclarations de son latéral droit. "Anthony est venu me voir en me disant: 'Je veux absolument partir'. Et ce matin je vois tout le contraire dans les médias. Il n'a pas été correct avec nous. Contrairement à Mitrovic et Mbemba, les clubs ne se poussent pas au portillon pour Anthony, c'est pour ça qu'il déclaré ça ce matin", développe Van Holsbeeck.

Rupture de contrat en vue ?

Lorsqu'on lui pose la question de savoir si une rupture définitive entre le joueur et le club est prévue, le manager du Sporting reste évasif. "Je n'aime pas réagir à chaud. Je veux prendre le temps de réfléchir. Jusqu'à nouvel ordre il est toujours un joueur d'Anderlecht mais il s'est mis tout seul complètement en dehors du groupe", a-t-il ajouté.

Si Boussoufa arrive, c'est pour sa forte personnalité

Quand on connaît l'importance de l'international belge au sein du vestiaire anderlechtois, on peut s'inquiéter de la suite de la saison anderlechtoise. Les leaders tels que Proto, Gillet, Defour ou encore Deschacht ne semblent pas suffisamment armés pour prendre les choses en main. Inquiétant... "Chaque joueur à sa propre personnalité mais il manque des leaders dans ce noyau", a poursuivi Van Holsbeeck. 

"Vanden Borre est important dans le vestiaire car il ose dire les choses. Si Boussoufa arrive, c'est en partie grâce à sa forte personnalité. Mais ne vous inquiétez pas, le Sporting ressortira encore plus fort de cette expérience", a conclu Herman Van Holsbeeck.