Mehdi Carcela très critique : "Oublions ce match de merde"
Photo: © photonews
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Mardi soir, à l'issue du revers du Standard sur la pelouse de Courtrai (2-0), le médian offensif liégeois, qui portait le brassard de capitaine, n'a cherché aucun faux-fuyant : "Collectivement, nous avons sans doute livré la pire prestation de notre saison."
À Courtrai, Edgar Makanga
"Quand on commence à jouer lorsque le marquoir affiche le score de 2-0, cela devient compliqué", déclarait un Mehdi Carcela très désabusé mais néanmoins disponible dans la zone mixte.
"Nous n'avons pas vu le vrai Standard ce mardi soir. Il n'y avait rien, pas de vie. Nous n'avons jamais senti ce sentiment de révolte sur la pelouse. On a un peu baissé les bras, c'est inexplicable. Certains devraient se remettre en question. Collectivement, nous avons sans doute livré la pire prestation de notre saison."
J'aurais pu faire mieux si j'avais reçu plus de ballons"
Suite à la présence d'Igor De Camargo sur le banc, l'international marocain arborait le brassard de capitaine.
"J'ai tenté de jouer mon jeu. J'aurais pu faire mieux si j'avais reçu davantage de ballons", lâchait un Carcela très déçu. "Jusqu'à présent, dans ces playoffs 1, nos défaites étaient à chaque fois dues à un manque de chance. Mais cette fois-ci, nous n'avons aucune excuse. Nous devons oublier ce match de merde." (sic)
Après quatre revers en cinq matches de PO1, le Standard de Liège est actuellement bon dernier, avec 30 points. "Il faudra à nouveau montrer les dents lors des cinq derniers matches. Tout reste encore possible mais encore faut-il le faire", poursuivait un Carcela sans concession. "Nous sommes un peu tous abattus mais cette grosse claque doit nous réveiller. Nous devons montrer notre vrai visage."
Alors que les places européennes s'éloignent lentement mais surement, une victoire à domicile face au Club de Bruges, samedi prochain (18h), semble pratiquement indispensable.
"J'imagine que le public de Sclessin va nous réserver un accueil particulier mais je les comprends. Ils sont énervés et moi aussi. Mais une telle atmosphère devrait nous booster, plutôt que de nous paralyser", concluait le médian offensif, dans un discours qui a le mérite d'être dénué de toute forme de langue de bois.
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