Preud'homme réfute le rôle de favori : "Pourquoi le Club serait le candidat numéro 1 au titre ?"
Photo: © Photonews
Tous les regards sont dirigés sur le Club de Bruges. D'après certains observateurs, les Ouest-Flandriens figurent au rang de favori numéro 1 dans la course au titre. Mais de cela, Michel Preud'homme n'en a cure : "Je ne pense pas que nous soyons deux fois plus forts que nos concurrents."
Ce soir, c’est le grand soir : le Standard et Charleroi donneront le coup d’envoi la nouvelle saison. Le Club de Bruges, lui, devra attendre samedi soir pour entrer en lice. Sur le terrain de Waasland-Beveren, les Blauw en Zwart devront justifier leurs ambitions pour le titre.
"Pourquoi serions-nous précisément le candidat numéro 1 au titre ?", s’interrogeait Michel Preud'homme, au cours de sa conférence de presse hebdomadaire. "Je trouve cela chouette que le monde extérieur ait confiance en nos qualités, mais je ne crois pas que nous soyons deux fois plus forts que nos concurrents. Le Club de Bruges construit un projet à long terme. Notre intention, c’est d’être le club le plus titré de Belgique au cours des cinq prochaines saisons."
Notre intention ? Être le club le plus titré de Belgique au cours des cinq prochaines saisons
Entre-temps, les supporters exigent des trophées après une longue période de distette. En effet, le dernier titre national des Brugeois remonte déjà à une décennie. Ces attentes élevées peuvent-elles causer des soucis au sein du noyau flandrien ? "Mais cette pression était déjà présente au cours de la saison précédente", ajoute le Liégeois. "J’ai eu le temps de façonner mon équipe durant un an. Mais la saison précédente, je n’ai jamais employé ce temps d’adaptation comme cette excuse."
"L’an dernier, nous avons dû composer avec un certain nombre de blessures durant les playoffs 1", ajoute Preud'homme. "Sans les absences prolongées de Tom De Sutter et Vadis Odjidja-Ofoe, je reste persuadé que nous aurions décroché le titre. Cette saison encore, le Club est l’un des candidats pour le sacre, ni plus, ni moins."
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