L'événement est d'une symbolique presque
parfaite. Les 11 (chiffre mythique en
football) soutenus par un douzième homme
sont venus à bout de la bande des 4 qui
tapaient arrogamment la carte d'une
mauvaise belote des droits télés.
La Jupiler League redeviendra une compétition. Une vraie. Sans entourloupes. Sans accommodements. Sans les aberrations d'une compétition à deux étages, avec l'étage du dessous qui s'apparentait à une cave où n'était entreposée que de la piquette. Et l'étage du dessus, les bouteilles d'un champagne sans bulle.
Il y a deux ans, la réforme n'aurait jamais dû passer . Cette réforme qui l'air de rien a failli pousser à la faillite des clubs comme Dender, Tubize et Roulers. Car si on ne fait pas d'omelettes sans casser des oeufs, l'omelette en l'occurence a été indigeste et les oeufs cassés à tout jamais.
Il y a deux ans, la réforme était passée en raison d'un chantage à l'argent des droits télé. Par ce même chantage qu'a reformulé il y a huit jours Herman Van Holsbeeck. Mais ce terrorisme n'a plus fonctionné. Car la raison l'a emporté.
Anderlecht veut désormais gérer ses droits télés seul? Les mauves oublient que pour disputer un match de football, il faut deux équipes. et que pour disputer un championnat, il en faut au moins seize. Ils se rendront rapidement compte, comme les onze plus un l'ont déjà compris, que leur menace est intenable et irréaliste.
Le football a gagné. Le bons sens aussi. Que les quatre reviennent sur terre, sur cette terre dont on fait les meilleurs terrains de football et songent désormais à la santé du football belge et plus seulement à la santé des cinq "grands".