La Russie ne choisira pas Advocaat!
Photo: © SC
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Si la presse belge titre à l'envi sur un flirt entre la Russie et Dick Advocaat, en Russie même, pas un mot sur la candidature éventuelle du sélectionneur belge à la succession de Guus Hiddink.
Parcourons l'ensemble de la presse russe de ces trois derniers jours. On y parle des Jeux Olympiques d'hiver à Vancouver, du départ de Guus Hiddink et des candidats éventuels à sa succession. Or, on a beau chercher... le nom de Dick Advocaat n'y apparait guère plus que les boutons d'acnée juvénile sur la peau parcheminée et sèche de Brigitte Bardot. C'est à dire que dalle!
La Russie, comme déjà évoqué sur Walfoot hier, a très mal pris la façon dont son Guus a pris congé d'elle. Après la vogue des entraineurs étrangers payés à prix d'or, elle connait aujourd'hui un retour de balancier nationaliste. Ainsi, le Ministre des Sports de la Russie, monsieur Vitaly Mutko dont l'influence n'est pas négligeable auprès de la Fédération russe de football, déclarait il y a deux jours à l'agence RIA Novosty "Je suis partisan d'un entraineur du pays, de quelqu'un qui connait notre philosophie et notre psychologie".
Hier, dans le Moskovsky Komsomolets, un tabloid influent, Mikhail Guerchkovitch, le président de l'Association des entraineurs russes, tout en adoptant un ton diplomate, a dit à demi-mots tout le mal qu'il pensait de la dernière année d'Hiddink en Russie qu'il compare par ailleurs à la dernière année d'Advocaat au... Zenit. Evoquant les successeurs potentiels du Batave, Guerchkovitch ne mentionne que trois noms : Miodrag Bozovic (l'entraineur monténégrin du FK Moscou qui est désormais libre, mais qui a le tort de n'être pas russe), Valery Gassaiev (l'entraineur qui a remporté avec le CSKA Moscou la coupe UEFA) et enfin, Youri Semin qui avait emmené le Dynamo de Kiev l'an dernier jusqu'en demi-finale de la Coupe UEFA.
Monsieur Serguei Fursenko, le nouveau président de la Fédération Russe de Football, ne bénéficie plus, on le sait, de la manne financière de Roman Abramovitch. Il n'a donc pas les mains libres. En outre, comme il est proche de Vladimir Poutine et du gouvernement russe actuel où son frère Andrei Fursenko est Ministre de l'Education et des Sciences, il devra composer avec le regain de nationalisme et de patriotisme russes qui s'affirme actuellement de plus en plus dans tout débat.
Non, sauf énorme surprise, Advocaat ne fera plus de campagne de Russie. Par contre, il pourrait être tenté de filer en douce vers l'AZ Alkmaar s'il devait sentir que l'Union Belge ne lui mangeait plus dans la paume de sa main.
La Russie, comme déjà évoqué sur Walfoot hier, a très mal pris la façon dont son Guus a pris congé d'elle. Après la vogue des entraineurs étrangers payés à prix d'or, elle connait aujourd'hui un retour de balancier nationaliste. Ainsi, le Ministre des Sports de la Russie, monsieur Vitaly Mutko dont l'influence n'est pas négligeable auprès de la Fédération russe de football, déclarait il y a deux jours à l'agence RIA Novosty "Je suis partisan d'un entraineur du pays, de quelqu'un qui connait notre philosophie et notre psychologie".
Hier, dans le Moskovsky Komsomolets, un tabloid influent, Mikhail Guerchkovitch, le président de l'Association des entraineurs russes, tout en adoptant un ton diplomate, a dit à demi-mots tout le mal qu'il pensait de la dernière année d'Hiddink en Russie qu'il compare par ailleurs à la dernière année d'Advocaat au... Zenit. Evoquant les successeurs potentiels du Batave, Guerchkovitch ne mentionne que trois noms : Miodrag Bozovic (l'entraineur monténégrin du FK Moscou qui est désormais libre, mais qui a le tort de n'être pas russe), Valery Gassaiev (l'entraineur qui a remporté avec le CSKA Moscou la coupe UEFA) et enfin, Youri Semin qui avait emmené le Dynamo de Kiev l'an dernier jusqu'en demi-finale de la Coupe UEFA.
Monsieur Serguei Fursenko, le nouveau président de la Fédération Russe de Football, ne bénéficie plus, on le sait, de la manne financière de Roman Abramovitch. Il n'a donc pas les mains libres. En outre, comme il est proche de Vladimir Poutine et du gouvernement russe actuel où son frère Andrei Fursenko est Ministre de l'Education et des Sciences, il devra composer avec le regain de nationalisme et de patriotisme russes qui s'affirme actuellement de plus en plus dans tout débat.
Non, sauf énorme surprise, Advocaat ne fera plus de campagne de Russie. Par contre, il pourrait être tenté de filer en douce vers l'AZ Alkmaar s'il devait sentir que l'Union Belge ne lui mangeait plus dans la paume de sa main.
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