Par Edgar Makanga

Vendredi après-midi, Felice Mazzù l'a de nouveau répété, en conférence de presse. 

"Il y aura l'une ou l'autre modification dans le onze de base. J'estime que c'est nécessaire dans la mesure où certains de mes joueurs n'ont pas presté à 100 % la semaine dernière, à Louvain", déclare le technicien hennuyer. "Sur la pelouse de Den Dreef, nous n'avons pas respecté nos valeurs. Sur le plan offensif, nous n'avons pas joué de manière collective."

Et l'entraîneur du Sporting de Charleroi de poursuivre : "Qu'il soit titulaire ou remplaçant, un joueur doit donner toute sa vie sur un terrain de football. Une baisse de régime est concevable mais je ne transige pas sur le respect des paramètres tactiques, notamment en reconversion défensive."

À cet égard, cette semaine, des éléments comme Dieumerci Ndongala, Jessy Galvez Lopez et surtout Neeskens Kebano ont été "recadrés" par le staff technique et/ou la direction.

Samedi soir (20h30), face à Westerlo, tout indique que Neeskens Kebano, qui n'a pas encore pu souffler cette saison (698 minutes de temps de jeu sur 720 possibles, en huit matches officiels), devrait démarrer sur le banc. Le cas échéant, il s'agirait d'un véritable petit séisme au Mambourg.

En effet, depuis son explosion à l'automne dernier, jamais l'entraîneur carolorégien ne s'était volontairement passé des services du Soulier d'Ébène 2015. Mais l'international congolais, qui fait l'objet de nombreuses rumeurs de transferts, semble avoir perdu sa sérénité habituelle.

Le moral de Kebano n'est pas vraiment au zénith"

"Je ne suis pas du genre à descendre un joueur. Mais actuellement, le moral de Neeskens Kebano n'est pas vraiment au zénith. Cette période n'est pas évidente à gérer mais à partir du 2 septembre, le climat de travail sera plus calme", déclare Felice Mazzù.

"Pour un jeune joueur, en de telles circonstances, garder la tête froide n'est pas aisé. Avec le staff, nous tentons de l'aider afin de retrouver un Kebano à 100 % sur le plan mental. Dans cette situation, nous l'écoutons, nous lui parlons et nous l'épaulons afin de clarifier son esprit."