La solution pour empêcher les mercenaires étrangers d'entrer dans le football belge ? "Mais légalement, ce n'est pas possible"

La solution pour empêcher les mercenaires étrangers d'entrer dans le football belge ? "Mais légalement, ce n'est pas possible"
Photo: © photonews
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Après le KV Ostende, il y a maintenant Deinze, un deuxième club de deuxième division à avoir mis la clé sous la porte en l'espace de six mois. Une histoire douloureuse encore une fois, avec une fois de plus des propriétaires étrangers en vedette. L'économiste du sport Wim Lagae pointe le problème.

Il voit surtout le format de la compétition comme coupable. Pour éviter la relégation à tout prix, les clubs investissent lourdement. "Ils se retrouvent ainsi facilement en difficulté financière, ce qui diminue leur valeur et les rend attrayants pour les investisseurs étrangers", a déclaré Wim Lagae dans Het Nieuwsblad.

Dans la situation dans laquelle ils se retrouvent, les investisseurs étrangers peuvent acheter les actions bon marché. Ils peuvent ainsi récupérer leur investissement très rapidement. "Comment ? En obtenant très vite des revenus de transferts et en les plaçant sur leur propre compte courant."

"Il s'agit souvent de chercheurs d'or, de capitalistes sauvages - ou dans le cas de Deinze, avec ce dernier repreneur, malheureusement de fantasmes - qui sont aveuglés par les énormes plus-values réalisées ici, en Belgique, sur des joueurs comme Thiago et De Ketelaere. Les rares limitations, avec de bas salaires minimums pour les joueurs non-UE et de faibles cotisations de Sécurité sociale, rendent notre pays intéressant pour ces groupes étrangers. Un modèle très malsain."

Une compétition fermée ? Une solution idéale... mais irréalisable

Mais comment empêcher ces cow-boys du football belge ? "En tant que club, n'essayez pas forcément accéder rapidement à la première division. Non, optez pour un modèle économique sain et encouragez les jeunes. La solution pourrait être une compétition fermée où la relégation n'est pas possible, offrant ainsi plus de stabilité et moins besoin d'apports étrangers. Mais étant donné que cela s'avère juridiquement irréalisable, nous devons chercher ailleurs."

Lagae voit également un avantage dans le nouvel arrêt Diarra. "Si cela entraîne bientôt des indemnités de résiliation plus basses pour les joueurs et donc des montants de transfert moins élevés, cela posera bien sûr des problèmes aux clubs belges, mais cela pourrait en même temps éliminer les mercenaires."

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