Scandaleux : la faillite de Deinze, simple jeu de trucage... des Japonais ?

Les observateurs soupçonnent que les Japonais d'ACA ont planifié intentionnellement la faillite pour protéger leur réputation en tant qu'entreprise cotée en bourse, écrit Het Laatste Nieuws. En un mois et demi de présence de Doudou Cissé, la situation financière est devenue désespérée. Les salaires n'ont pas été payés et les investissements promis des États du Golfe ne sont jamais arrivés.

L'entrepreneur local, Patrick Piens, et même des joueurs comme Alessio Staelens ont tenté d'attirer des investisseurs, mais personne n'était prêt à payer 1 million d'euros pour sauver le club à court terme. Et lorsque Cissé a finalement accepté de revendre gratuitement ses actions, le week-end dernier, il était déjà trop tard.

Avec la faillite, les joueurs perdent leur emploi, mais ils sont autorisés à partir en transfert libre et peuvent demander des allocations de chômage. Le stade, propriété de l'ex-président Denijs Van de Weghe, reste pour l'instant disponible pour les jeunes et les espoirs.

Cependant, un sentiment de trahison prédomine chez Van de Weghe et d'autres. Il affirme que toute la situation depuis le début aurait pu être une stratégie soigneusement planifiée du groupe japonais ACA.

La création de AAD Invest, l'entreprise de Cissé, et son implication avec les Japonais renforcent le soupçon d'un scénario pré-planifié. Selon les initiés, une structure a été mise en place pour protéger ACA contre les atteintes à son image, au Japon. Van de Weghe appelle le parquet à enquêter sur l'affaire. "Si le curateur ne dépose pas plainte, je le ferai moi-même", a déclaré l'ancien président dans le quotidien du nord du pays.