L'un des plus gros regrets de la carrière de Christian Benteke concerne les Diables : "J'étais au sommet de mon art"
Photo: © photonews
Christian Benteke a beau ne pas fermer la porte aux Diables, ses chances de revenir sont très faibles. Il s'est confié sur son rapport avec l'équipe nationale.
Hormis ces deux matchs amicaux réservés aux joueurs comptant moins de 50 caps sous Robert Martinez, Christian Benteke n'a plus été appelé chez les Diables depuis trois ans. Son départ en MLS a précipité la sentence. Il y est pourtant très en forme (19 buts en 26 matchs cette saison).
Regrette-t-il ce manque de considération de la part de Domenico Tedesco ? "J'ai le sentiment de ne pas avoir eu la chance que je méritais. Il est évident que je n'avais aucun contrôle sur ce point. C'était entre les mains de l'entraîneur. Ou alors j'étais blessé" déclare-t-il à The Athletic.
2014, un tournant
En parlant de blessure, celle encourue juste avant le Mondial 2014 reste un gros point noir de sa carrière. Avec des "si", la donne aurait pu être complètement différente. L'épisode a en tout cas accéléré l'affirmation de Romelu Lukaku comme attaquant numéro un et lancé la carrière de Divock Origi.
"J'étais au sommet de mon art. Je jouais pour Aston Villa et je marquais beaucoup. J'étais censé être l'attaquant numéro un au Brésil, mais je me suis blessé au tendon d'Achille. C'est probablement la période la plus difficile de ma carrière" se souvient-il douloureusement.
Avec 18 buts en 45 apparitions, Christian Benteke restera comme l'un de ceux qui ont lancé la génération dorée vers son premier grand tournoi. Mais il a rapidement dû s'avouer vaincu face au phénomène Romelu Lukaku.
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