Interview Nouveau numéro 1 chez les Diables, Koen Casteels parle de son transfert lucratif : "Si Anderlecht avait joué la Ligue des Champions..."
Photo: © photonews
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Koen Casteels est le nouveau gardien numéro 1 chez les Diables Rouges. Il vient également de déménager en Arabie Saoudite et a choisi la sécurité financière. Les questions qui lui ont été posées à ce sujet ne lui ont pas vraiment plu.
Pour Casteels, il s'agit surtout d'une question de respect. Il a joué treize ans en Allemagne, mais il n'a jamais reçu autant d'attention que lors de ces derniers mois. A chaque fois, on lui pose maintenant des questions sur Courtois et son transfert vers l'Arabie Saoudite.
Koen, il y a quelques mois, tu as dit que tu choisirais un projet sportif. Choisir l'Arabie saoudite ne semble pas vraiment aller dans cette direction ?
"J'ai joué 13 ans en Bundesliga et j'ai travaillé dur toute ma carrière. J'aurai 32 ans ce mois-ci. J'ai tout examiné là-bas et le propriétaire, Aramco (l'une des plus grandes compagnies pétrolières du monde, nda), a de grandes ambitions sportives."
"La Saudi Pro League devient de plus en plus attrayante chaque année. Beaucoup de joueurs européens m'ont précédé. Et je ne serai pas le dernier. Le football est bel et bien pratiqué. C'était un ensemble. La visite de toutes les installations, du pays, de l'infrastructure... Tout cela m'a convaincu."
Les droits de l'homme n'y sont pas respectés. Qu'en penses-tu ?
"Je vais là-bas pour faire mon travail. J'ai été très bien accueilli. Je devrai vivre tout cela par moi-même. Je n'ai actuellement pas d'opinion à ce sujet."
A-t-il été difficile pour toi de déménager là-bas avec ta femme et tes enfants ?
"Nous avons visité plusieurs écoles internationales et je n'ai jamais rien vu de tel. Après avoir tout examiné, la décision a été prise assez rapidement."
Voulais-tu prendre une décision avant l'Euro ?
"Oui, tous les clubs savaient que j'étais disponible pour discuter à partir de janvier. Je voulais vraiment avoir une certitude pour le tournoi. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Il y a le risque de se retrouver soudainement sans rien. Je voulais éviter cela."
Anderlecht était également intéressé. S'ils avaient été champions et avaient joué la Ligue des champions, aurais-tu hésité ou pris une autre décision ?
"Je ne sais pas. Les discussions n'ont évidemment pas pu aller plus loin puisqu'ils ne jouent pas la Ligue des champions. Je ne sais pas quelle autre décision j'aurais prise."
Cela t'a-t-il dérangé qu'avant le tournoi, on se demandait qui serait le premier gardien, toi ou Sels?
"Qui en a douté ? Non, cela ne m'a pas dérangé. Je n'ai même pas lu la presse, donc ça ne pouvait pas me déranger."
Sens-tu que tu as quelque chose à prouver maintenant que tu peux enfin jouer et que Thibaut Courtois n'est pas là?
"Pas du tout. Nous avons un très bon groupe ici et nous croyons en nos qualités (légèrement irrité). Après autant de matchs en Allemagne, il n'y a pas grand-chose de plus à prouver."
Est-ce un autre aspect pour toi maintenant que tu es le numéro 1?
"En tant que deuxième gardien, je me préparais de la même manière. Je ne vais pas soudainement faire des choses spéciales parce que je vais jouer maintenant. Changer trop de choses peut mal tourner."
Dans ta jeunesse, tu étais aussi bon, voire meilleur que Courtois... Est-ce que cela te donne confiance ?
(très irrité, et regardant le responsable presse) "Je ne sais pas quoi répondre à cela. Je pense que je n'ai plus rien à prouver. Merci beaucoup."
Nous voulions dire que tu peux évoluer au même niveau que lui. Peux-tu te surpasser ?
"C'est toujours agréable de jouer. Mais j'ai également eu un bon sentiment lors des précédents tournois. Nous devons simplement être fiers de la génération de 1992 avec également Simon Mignolet. C'est quelque chose de très spécial. Plutôt que de nous voir comme des concurrents, nous devrions en être fiers les uns des autres."
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