Glen De Boeck explique son retour sur les bancs : "Courtrai n'est pas un club mort"

La semaine dernière, Glen De Boeck a décidé de reprendre sa carrière d'entraîneur, lui qui était sans club depuis 2019 et une expérience peut réussie à Lokeren - relégué quelques mois plus tard. 

"Après mon séjour à Lokeren, j'en avais assez" explique De Boeck à Het Laatste Nieuws. "En tant qu'entraîneur, vous vivez à 300 kilomètres à l'heure. J'ai eu envie de prendre mes distances pendant un moment et ça m'a fait du bien. Durant cette période, j’ai senti que le football jouait un rôle essentiel dans ma vie. J'ai regardé beaucoup de matchs. La faim était grande d’être à nouveau sur le terrain." 

"Plusieurs équipes se sont renseignées, mais le moment n'était pas venu pour moi de relever ce défi à ce moment-là. Parfois, le club lui-même abandonnait également. J'ai eu des discussions sur la possibilité de devenir entraîneur des espoirs. J'étais l'un des derniers candidats, mais finalement ils ont fait un choix différent. Si vous prenez de la distance, vous disparaissez rapidement du tableau", confie De Boeck. 

L'ancien Diable Rouge est désormais prêt à redresser la barre à Courtrai, en grande difficulté malgré sa victoire contre le Cercle vendredi. "Le KV Courtrai a fait de sérieux efforts pour m'attirer. Dans aucune conversation, je n'ai senti que c'était un club mort. Il y a beaucoup de travail, mais il y a certainement assez de qualité pour rester en première division. Peut-être que quelque chose de plus est même possible."