Un an après, que reste-t-il de l'héritage de Vincent Kompany à Anderlecht ?

Un an après, que reste-t-il de l'héritage de Vincent Kompany à Anderlecht ?

C'était il y a déjà un an : Vincent Kompany était remplacé par Felice Mazzu sur le banc d'Anderlecht. Si bien l'héritage laissé par Vince the Prince semble déjà bien loin.

"Le prochain coach ne devra pas venir jouer en 5-3-2 avec des longs ballons" : alors encore à la tête d'Anderlecht, Vincent Kompany se souciait déjà de sa succession. C'est que l'actuel coach de Burnely est de ceux qui mettent un point d'honneur à laisser leur trace là où ils passent. Mis en balance avec la nomination de Felice Mazzu pour lui succéder, l'avertissement de Kompany illustrait déjà les divergences de vue avec la direction.

Si bien qu'un an après son départ, l'héritage laissé semble déjà vite dilué dans les aléas d'un club vivant dans la révolution perpétuelle. Un rappel s'il le fallait encore que tout va vite en football. Lors de sa dernière saison en Mauve et Blanc, Vincent Kompany était à la tête d'une équipe qui s'est imposée 0-4 à l'Antwerp, aujourd'hui champion de Belgique. 

Symbole de la difficulté de trouver de la stabilité, le onze de base dessiné il y a à peine treize mois est aujourd'hui complètement démantelé. Lors de la victoire au Bosuil, c'est Bart Verbruggen qui suppléait Hendrik Van Crombrugge, blessé au dos, dans les buts. Les deux gardiens sont désormais partis, le premier n'étant resté au Lotto Park que six mois après avoir supplanté le second. 

Même constat pour la défense : Sergio Gomez est parti dès sa première saison, Wesley Hoedt est rapidement tombé en disgrâce, Hannes Delcroix a été barré par la venue de Jan Vertonghen, tandis qu'Amir Murillo, décrié mais acteur clé du dispositif offensif de Kompany, est poussé vers la sortie par l'arrivée de Louis Patris. 

Dans l'entrejeu, Marco Kana a à nouveau disparu de la circulation suite à de multiples blessures après ses bons playoffs disputés aux côtés de Josh Cullen, parti dans les valises de Kompany à Burnley. 

Auteur d'un triplé lors de ce fameux match à l'Antwerp, Francis Amuzu lui aussi eu du mal à confirmer ses playoffs, manifestant même des envies de départs. Si bien que de l'équipe alignée ce jour-là, seul Kristian Arnstad (qui remplaçait déjà un Yari Verschaeren cantonné à l'infirmerie) pourrait être amené à jouer un rôle dans l'équipe lors des prochains mois. Indisponibles ce jour-là, Zeno Debast et Majeed Ashimeru pourraient toutefois un minimum gonfler les chiffres.

Le duo Joshua Zirkzee - Christian Kouamé illustre à lui seul l'instabilité d'un groupe constitués par des joueurs en prêts ou par des jeunes talents à fort potentiel revendus à prix d'or pour redonner un peu d'air aux finances du club. 

Dans ces conditions de précarité généralisables à une grande partie du football belge, difficile pour un coach de laisser son empreinte dans la durée. Si bien qu'un an avant d'être sacré champion de Belgique, l'Antwerp n'alignait que deux joueurs (Jean Butez et Jelle Bataille) qui ont disputé le match décisif à Genk il y a quelques semaines. Mais lorsque l'instabilité s'invite à tous les étages du club, c'est encore une autre paire de manche.

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