🎥 Kostas Laifis, la fin d'une époque au Standard

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Le défenseur chypriote s'en va par la petite porte, un an avant la fin de son contrat. Une fin de parcours pas à la hauteur des services qu'il a rendus à Sclessin.

A quoi remarque-t-on qu'un joueur s'est inscrit dans la durée au sein d'un club ? En rappelant le onze de base de l'équipe lors de sa première apparition. Pour Konstantinos Laifis, cela remonte au 31 juillet 2016 lors d'un Standard - Westerlo en ouverture de saison.

Ce jour-là, les Rouches alignaient Jean-François Gillet, Reginal Goreux, Alexander Scholz, Dino Arslanagaic, Darwin Andrade, Eyong Enoh, Adrien Trebel, Edmilson Junior, Mathieu Dossevi, Benito Raman et Ivan Santini. Laifis était monté à un quart d'heure du terme, peu après Isaac Mbenza et Jonathan Legear. A l'époque, peu se doutaient que le défenseur prêté par l'Olympiakos resterait sept ans au club.

Sept saisons au cours desquelles le gaucher s'est érigé en un personnage adulé par Sclessin. Ses anticipations pleines de personnalité, ses sorties de défense et ses frappes de loin auront marqué son passage.

Parmi ses 14 buts et 11 assists en 256 rencontres, il facture quelques tentatives hors-rectangle ainsi que quelques coups de casque sur phase arrêtée, comme pour offrir à la dernière minute une victoire cruciale face au Lech Poznan en Europa League.

Des rencontres europénnes, Laifis en aura disputé pas moins de 26 avec les Rouches. A l'image de Noé Dussenne ou du possible départ d'Arnaut Bodart, les grandes manoeuvres de 777 débutent réellement un an après la prise de pouvoir des nouveaux propriétaires américains. 

Proche d'une rupture de contrat alors qu'il est encore lié au club jusqu'à l'été 2024, Laifis est en passe de partir par la petite porte, après avoir presque tout vécu. La folle fin de saison sous Ricardo Sa Pinto, il en était, malgré la suspension pour la finale de Coupe de Belgique remportée 1-0 contre Genk. Quelques semaines plus tard, c'est d'ailleurs lui qui a ouvert le score lors du match capital contre le Club de Bruges, avant que Jelle Vossen n'offre le titre aux Brugeois de manière contestée.

Il y a quelques semaines, il a même connu les joies d'enfiler les gants d'Arnaut Bodart après que la gardien liégeois ait été exclu en fin de match face à Westerlo. Plus revenu au club depuis le mois de mai, il s'apprête à quitter Sclessin sur la pointe des pieds, comme lors de son arrivée. Soit tout le contraire de ce qu'il dégageait sur le terrain. 

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