📷 La rencontre cinq étoiles d'Eden Hazard, la parade monumentale de Courtois et la victoire face au Brésil, c'était il y a cinq ans !
Photo: © SC
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Il y a cinq ans, la Belgique s'offrait ce qui constitue probablement le plus beau succès de son histoire et se qualifiait pour le dernier carré de la Coupe du Monde 2018 en éliminant le Brésil d'un Neymar au sommet de son art.
Que faisiez-vous le vendredi 6 juillet 2018 ? Entre amis ou devant un écran géant, toute la Belgique ou presque était rassemblée pour vivre le quart de finale de la Coupe du Monde, entre les Diables et le Brésil.
Notre génération dorée, au sommet de son art, sort d'une remontée folle contre le Japon en quarts de finale et se bat pour rejoindre la France dans le dernier carré. Une grande bataille annoncée, entre des Auriverdes revanchards du carnage de 2014 et des Diables insoucieux qui manient le contre comme personne.
Un premier miracle avant le bonheur
Dès le début de la partie, le Brésil prend les choses en main. Il ne faut pas dix minutes pour que la Belgique pousse son premier gros "ouf" de soulagement, lorsque la déviation de Thiago Silva sur un corner termine inexorablement sa course sur le poteau d'un Thibaut Courtois battu.
La rencontre prend un véritable tournant cinq minutes plus tard, lorsque Fernandinho touche la reprise de la tête au premier poteau de Vincent Kompany et offre l'avance à la Belgique. Si la Seleçao domine et que l'on se rend rapidement compte qu'il sera difficile de tenir le zéro, Kevin De Bruyne profite d'un travail de titan de Romelu Lukaku pour envoyer une frappe imparable dans les filets d'Alisson.
"Mais qu'est-ce qui est en train de se passer ?" s'est alors dit la Belgique toute entière, devant les déferlantes du trio Hazard - De Bruyne - Lukaku et des multiples sauvetages de Kompany, Vertonghen, Alderweireld et Courtois.
Le break est fait, le plus dur reste à faire
Minablement écrasé 7-1 à domicile par l'Allemagne en 2014, le Brésil est revanchard et ne veut certainement pas d'une quatrième élimination consécutive en Coupe du Monde face à une nation européenne. Neymar et ses coéquipiers poussent, Courtois qui sortait pourtant d'une saison plutôt moyenne à Chelsea arrête tout. Absolument tout.
La pieuvre qui semblait impassable se retournera tout de même une fois, à un quart d'heure du terme, sur un coup de tête rageur de Renato Augusto. L'enfer commence alors. Tenir. Les minutes n'avancent pas, les secondes deviennent des heures et les joueurs de Tite font le siège devant le rectangle des hommes de Roberto Martinez.
Renato manque sa reprise, Coutinho rate l'immanquable et Courtois sort l'un des arrêts de l'année sur une frappe presque imparable de Neymar, dans les dernières secondes du temps additionnel. 11.500.000 d'habitants sont alors plongés dans un bonheur immense, de Virton à Ostende en passant par Charleroi, Bruxelles et Liège.
La folie devant les écrans géants aux quatre coins du pays, alors que le concert du très réputé rappeur américain 6ix9ine au festival des Ardentes de Liège n'attire pratiquement personne tant tout le monde est réuni devant l'écran géant de la scène principale, rimant au son des envolées lyriques de Rodrigo Beenkens et Philippe Albert et du bonheur de chaque Belge, passionné de football ou non.
Pour la deuxième fois de son histoire, la Belgique est en demi-finale de la Coupe du Monde en s'offrant le grand favori. Une soirée inoubliable, à jamais gravée dans l'histoire.
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