Felice Mazzù loue l'état d'esprit anderlechtois : "Mais j'ai pris 20 ans sur ce match"
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Que d'émotion au Lotto Park ! Anderlecht a tremblé, puis jubilé, se qualifiant pour la Conference League aux dépens des Young Boys de Berne. Felice Mazzù était naturellement aux anges.
Des soirées comme celle-là, on n'en redemande...pas vraiment. "Il y a eu beaucoup d'émotion ce soir", sourit Felice Mazzù. Le coach du RSC Anderlecht ne se le cache pas : la prestation des Mauves était décevante ce soir. "Nous ne sommes pas parvenus à mettre en place notre plan de jeu en première mi-temps. Nous aurions aimé jouer plus haut, créer plus offensivement...mais la qualité adverse nous en a empêchés", pointe-t-il. "Et ce but devait finir par arriver. Je rappelle que les Young Boys ont pris 5 points en Champions League la saison passée, c'est une équipe de grande qualité".
Le signe indien d'Anderlecht brisé
Le Sporting d'Anderlecht et les séances de tirs au but, ce n'est pas une histoire d'amour, et Mazzù le sait bien. "Pourtant, nous n'avons rien travaillé. Comme je l'ai dit, et j'espère avoir raison : je crois que c'est trop différent de travailler cela dans un stade vide, sans pression, par rapport à un stade plein à craquer". Et les joueurs doivent savoir mieux que personne s'ils sont capables de prendre leurs responsabilités. "Je n'ai désigné personne. Il faut être fort mentalement et savoir si on se sent prêt".
Noah (Sadiki) a de sacrées c**illes
Parmi les joueurs qui se sont désignés, deux "gamins" de 17 ans, Mario Stroeykens et Noah Sadiki. "Je n'ai pas été surpris qu'ils prennent leurs responsabilités. Noah, je le lui ai dit après le match, et pardonnez mon langage : il a de sacrées c**illes. Il ose". Nul doute que les deux jeunes ont pris des années d'expérience en un seul match. "Moi, en tout cas, j'ai pris 20 ans d'un coup (rires). Mais plus sérieusement, en effet, aller gagner là-bas, puis arracher la qualification de cette fois leur aura fait gagner de l'expérience".
Car la qualification était un must pour Anderlecht, et permettra à Mazzù de souffler un peu. "La pression sera toujours là quand vous remplacez une icône comme Vincent Kompany. Mais entendre le public scander mon nom et commencer à adhérer, c'est positif. Pour quelqu'un avec ma personnalité, ça aide à avancer".
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