Harry Maguire sort du silence: "Ils m'ont frappé aux jambes, j'ai eu peur pour ma vie"

Harry Maguire  sort du silence: "Ils m'ont frappé aux jambes, j'ai eu peur pour ma vie"
Photo: © photonews
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Harry Maguire a fait appel de sa condamnation à 21 mois et 10 jours de prison avec sursis en Grèce pour agression et sort ce jeudi du silence. Le défenseur de Manchester United raconte les circonstances de son arrestation.

Harry Maguire rompt le silence et s'explique. Le défenseur de Manchester United a donné ce jeudi une interview à la BBC, dans laquelle il raconte les circonstances de son arrestation en Grèce et de sa condamnation mardi à 21 mois et 10 jours de prison avec sursis. 

"Je n'ai pas le sentiment de devoir présenter des excuses. Vous demandez pardon quand vous avez le sentiment de faire quelque chose de mal, explique le joueur des Red Devils. Je ne le souhaite à personne. Cette situation a mis en difficulté l'un des plus grands clubs du monde et je regrette d'avoir fait endurer cela aux supporters et au club. Mais je n'ai rien fait de mal."

La chaîne de télévision explique que l'international anglais a fondu en larmes durant l'entretien. "Je me suis retrouvé dans une situation qui pourrait arriver à n'importe qui. Ils m'ont frappé aux jambes. J'étais paniqué, j'avais peur pour ma vie, raconte-t-il. Mais j'avais l'esprit clair. Je sais ce qu'il s'est passé, je connais la vérité."

Nous étions à genoux, les mains en l'air

Harry Maguire

En vacances en famille à Mykonos, Harry Maguire raconte que deux hommes s'en sont pris à sa soeur. Le début d'une dispute: "tout le monde criait, explique le défenseur. Mais il n'y a pas eu bagarre ni coups échangés." Récupérée par leur chauffeur en minibus, la famille Maguire s'est retrouvée "entourée par huit hommes autour du véhicule, tous en civil".

"On était à genoux, avec les mains en l'air, poursuit-il. Et ils ont commencé à nous frapper. Il me frappait aux jambes en disant que ma carrière était terminée, que je ne jouerais plus. A ce moment-là, il n'y avait selon moi aucune chance pour que ces hommes soient de la police. J'ai commencé à m'enfuir. J'avais une main dans les menottes, je l'ai enlevée. C'est de là que viennent les accusations. Ils disent que j'ai résisté à l'arrestation et qu'il y a eu agression, alors qu'aucun coup n'a été lancé. Je ne pensais pas que c'était la police."

Cette histoire n'est pas prête d'être terminée.

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