Anderlecht n'avait pas de plan B face à Courtrai
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Anderlecht rêvait d'une autre reprise après la trêve internationale : les Mauves n'ont jamais trouvé la faille contre Courtrai.
La trêve internationale arrivait au plus mauvais moment pour Anderlecht, en pleine bourre - et le retour aux affaires était accompagné d'une mauvaise nouvelle avec le bon résultat de l'Antwerp dans son résultat en retard face à Gand. Bref : avant une série compliquée en décembre et janvier, il faut que le RSCA prenne un maximum de points contre Courtrai et Ostende.
Franky Vercauteren assurait qu'il n'y avait "aucun match facile", même un KVK restant sur un 0/12 ; au vu de la première période, en tout cas, cela ne semble pas facile pour des Mauves hésitants et imprécis. Si la première vraie occasion, après presque une demi-heure de jeu, est pour Roofe, le premier arrêt est bien pour Hendrik Van Crombrugge sur une tête de Mboyo (29e) et si Anderlecht se réveillera en fin de mi-temps, Jakubech n'aura rien à se mettre sous la main avant la pause. Le RSCA ne passe que par les flancs, sans succès, l'axe étant idéalement bloqué par la défense - et par un Azouni omniprésent au milieu.
Manque de solutions
La seconde période aura le mérite (aisé) d'être plus débridée : Jakubech devra intervenir à deux reprises devant Roofe qui manque d'assurance dans le dernier geste. C'est ensuite Golubovic qui devra sauver sur la ligne un ballon piqué là aussi un peu hésitant sur une phase brouillonne, mais dangereuse.
L'absence de solutions côté anderlechtois est assez criant : Roofe est coincé entre les trois tours courtraisiennes (mention spéciale à l'immense Kovacevic) et aurait bien besoin d'un peu d'aide, mais les entrants se nomment Sardella et Doku - pas des plus utiles dans ce contexte. Sur un terrain visiblement pas retapé par la trêve, Anderlecht disputera peut-être sa plus faible prestation depuis l'arrivée de Franky Vercauteren.
Même Nacer Chadli, l'homme providentiel des dernières semaines, n'y parviendra pas : servi par Saelemakers dans des conditions idéales, il manquera de sang-froid et frappera sur Jakubech (81e). Le symbole d'une équipe incapable de trouver la faille, comme cela avait pu être le cas contre Waasland ou Eupen, bien que cette fois jamais mise en danger par un KVK sans grande ambition. Seul Ocansey, trouvé chanceusement, fera passer l'inévitable frisson (83e) de fin de match. Le plan B, il aurait pu s'appeler Isaac Kiese Thelin ; Vercauteren le fera entrer à la 87e minute. Trop tard ; c'est pourtant bien le Suédois qui s'offrira l'une des dernières occasions du match, pesant sur la défense en association avec Roofe (90e) ...
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